Le président Bouteflika n'a pas quitté les Hôpitaux universitaires de Genève, où il séjourne depuis le 24 février dernier. Son état de santé nécessite des soins constants mais « pourrait quitter l'établissement genevois sous peu », rapporte la Tribune de Genève. « Abdelaziz Bouteflika est sous «menace vitale permanente» en raison d'une atteinte systémique à ses réflexes corporels. Son problème principal: il présente de hauts risques de faire des fausses routes, c'est-à-dire que des aliments peuvent être dirigés vers ses voies respiratoires, ce qui peut entraîner une infection pulmonaire grave », a rapporté, aujourd'hui mercredi, le journal la Tribune de Genève. Selon la même source, « le président algérien est atteint d'aphasie, soit de perte partielle du langage. Il semble réceptif à ce qu'on lui dit, mais on le comprend à peine. Il faut pratiquement lire sur ses lèvres. Son imposante équipe médicale – quatre médecins algériens, dont un cardiologue, un anesthésiste et un interniste – lui sert d'interprète avec le monde extérieur et parle souvent à sa place (…)». En plus de ses problèmes de santé qui avaient commencé en 2013, le président Bouteflika, au pouvoir depuis 1999, fait face, à une vague de protestation populaire massive, déclenchée par l'annonce de sa candidature à l'élection présidentielle du 18 avril prochain.