Le salon de thé Amira, sis avenue du 1er Novembre à Jijel, était, samedi dernier, une véritable ruche tellement l'affluence y était grande à l'occasion de la célébration du 4ème anniversaire de la création de l'association El Fedjr d'aide aux malades cancéreux. Outre les organisateurs de l'association, à leur tête son président, Riad Boukraâ, la salle a réuni les représentants de personnes honorées, entre bienfaiteurs, malades, acteurs du mouvement associatif local et des représentants de la presse. Cette rencontre était l'occasion de faire le bilan de ces quatre années d'activité et de remercier toutes les personnes qui aident et soutiennent financièrement l'association. Le président ne manquera pas de préciser que cette réception a été financièrement prise en charge par les mécènes. Bien plus, ajoutera-t-il, l'association a renfloué ses caisses. Samia, une dame qui a subi une ablation du sein, a déclamé des vers empreints de mélancolie mais aussi d'espoir. Hayet Merouane, non-voyante, égayera l'assistance en chantant « Ya meknine ezzine ». L'évènement ayant coïncidé avec la Journée du savoir, le 16 avril, l'association El fedjr a honoré, à titre posthume, des femmes et des hommes qui ont contribué à former dans les écoles la plupart des présents. Des cadeaux et des attestations honorifiques ont été remis aux familles de défunts du secteur de l'éducation. On remarquera la présence appréciée de l'ex-P/APC de Jijel, Liès Rouidi, membre fondateur, qui a « donné beaucoup de choses à l'association », ne manquera pas de souligner M. Boukraâ, qui relèvera le manque d'aide de la part de l'actuelle équipe communale. L'animation musicale a été l'œuvre du chanteur de hawzi, Haroun Benhadji. L'honneur de découper le gâteau est revenu à la jeune Fadéla, originaire de Texenna. Emue, elle racontera qu'elle vient juste de retourner d'Alger où elle a suivi des séances de chimiothérapie. Elle déclamera quelques vers de sa composition. Un malade nous suppliera de demander l'ouverture d'un service d'oncologie au niveau de l'hôpital de Jijel, faisant savoir les allers-retours qu'il devait faire entre Alger et Blida 45 jours durant pour ses séances de chimiothérapie.