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Les tares et avatars du secteur touristique
Saïd Boukhelifa dans une nouvelle parution : «Mémoires touristiques algériennes... 1962-2018»
Publié dans El Watan le 03 - 06 - 2019

Ferhat Abbas, dans son livre «L'Indépendance confisquée», paru chez Flammarion, en 1984, décrivait l'Algérie dans un style qui n'a rien à envier aux grands chroniqueurs de belles œuvres, celles dont Le Tout Puissant nous a comblés de sa grâce.
Et Saïd Boukhelifa a choisi, en épigraphe de son ouvrage, cette merveilleuse citation du premier président du GPRA, un Homme de Culture, qui traduit, évidemment, à travers de merveilleux paysages, l'amour incommensurable qu'il ressentait pour son pays. «Nous avons un beau pays, ne l'oublions pas. Malgré la tyrannie subie, il nous reste le soleil et sa luminosité, beau ciel bleu qu'aucune dictature n'a pu confisquer. Notre pays est plein de couleurs et de reliefs. Il fait bon vivre au milieu d'un peuple aussi hospitalier que généreux. Les contrastes qui existent entre le tell et ses montagnes neigeuses, les hauts plateaux et leurs grandes plaines, et le Sahara et son sable d'or, nous donnent l'impression de posséder trois pays différents et cependant si complémentaires.»
Et ce n'est pas fortuit que l'auteur des : «Mémoires touristiques algériennes… 1962-2018», Saïd Boukhelifa, ait commencé son odyssée dans l'écriture de son imposant ouvrage, en mettant en exergue cette admirable citation, qui nous vient d'un Grand dirigeant de ce pays. Ce dernier, Ferhat Abbas, nous serinait : «Nous avons un beau pays, ne l'oublions pas ! ». N'est-ce pas que l'auteur a bien compris qu'il lui parle, de même que ses aïeux, lui parlent d'une même voix, heureux que leur progéniture vive libérée du joug qu'ils n'ont pu contenir…
Ils lui parlent d'une voix qui lui délivre un message qu'il doit garder précieusement, un message lui disant : «Sur cette terre, notre terre, vivaient des hommes libres…». C'est quelque part comme leurs dernières volontés qu'il doit accomplir, des questions auxquelles il doit répondre… En effet, il doit répondre, comme tout un chacun, parmi les cadres de notre pays, dans l'espace de responsabilité qui lui est prescrit.
Et Saïd Boukhelifa, ancien responsable au sein du secteur du Tourisme algérien et, aujourd'hui, plus encore, de par ses hautes fonctions et titres nationaux et internationaux dont il est récipiendaire, n'a pu se confiner dans la neutralité et le silence – d'aucuns diraient dans la pleutrerie – et s'accommoder de tares, de dysfonctionnements et de faiblesses au sein de cet important domaine, non sans essayer de recommander quelques solutions qui puissent donner de l'espoir dans l'immédiat et les années à venir.
Son ouvrage, on peut dire après l'avoir terminé en une lecture approfondie et soignée, que c'est le vade-mecum du tourisme que l'on consulte sans modération, tellement il véhicule une somme non négligeable de faits, tant négatifs mais par moment positifs, d'un secteur qui aurait pu servir notre pays comme une source intarissable de bons revenus, allant dans le sens de la promotion de notre développement, à l'image des pays qui soignent et confortent leur économie par ce moyen culturel et, on ne le dira jamais assez, très rentable. En effet, Saïd Boukhelifa n'a eu aucun complexe à aller au fond du problème pour expliquer dans un style empreint de sincérité et d'honnêteté intellectuelle, mais surtout de courage, ce que nombre de cadres du secteur ont recélé depuis des années, par intérêt personnel ou par peur, c'est selon.
Dans cet ouvrage, nous voyons clairement que l'auteur n'a pas attaqué des personnes pour le plaisir de les attaquer – et cela n'est pas dans son éducation – mais il les a classés à leur niveau, en d'autres termes, il leur a donné le rang qu'ils ont mérité et la place qui est la leur, aujourd'hui, au temps des bilans. Ainsi, il nous laisse cette impression que le secteur du tourisme n'a pas eu ce qu'il méritait au moment où nous étions en mesure d'attendre de lui de substantiels revenus.
Et là, il faut mettre en avant l'impudence de la Charte du tourisme de 1966 qui explique clairement le manque d'intérêt de nos «politiques» – entendre par là, ceux qui nous gouvernent – à l'égard de ce secteur qui, partout dans le monde, génère de grands bénéfices. Cette Charte nous assène, en dépit de toute logique, et convaincue de la justesse de ses conclusions : «cet aspect du développement du tourisme n'est pas toujours le plus important surtout pour un pays qui, comme c'est le cas de l'Algérie, a d'autres sources de rentrées de devises proportionnellement plus importantes, en matière d'hydrocarbures et de produits agricoles..». Quelle étroitesse de vue et d'esprit !
Oui, le tourisme n'a pas eu ce qu'il méritait – d'ailleurs, jusqu'à l'heure – puisque ceux qui l'occupaient et (l'occupent) n'ont pas été à la hauteur des exigences de cet important secteur dans tous ses aspects. «Leur indifférence, leur passivité et leur laxisme ont contribué à construire cette mauvaise image que l'Algérie touristique a supportée et traînée en elle, pendant plus de trente sept années, de 1981 à 2018 », écrit l'auteur, sans complexe, mais audacieusement, avec l'audace et la franchise qui sont les siens. Et comment, n'allait-il pas l'écrire, noir sur blanc, comme on dit, lui l'enfant du secteur, lui qui, tant d'années, a souffert des comportements de soi-disant cadres – et ils étaient nombreux – ceux qui le tiraient vers le bas.
Le constat de l'auteur, encore une fois, est par endroit très dur, malgré qu'il signale quelques résultats satisfaisants, témoins de la présence d'un personnel engagé dans la voie du développement et qui, de surcroit, aime son pays… C'était cela, le rayon de soleil dans un ciel brumeux… Ainsi, l'ouvrage de l'auteur Saïd Boukhelifa qui met en relief tous ces avatars, est un témoignage sans complaisance aucune, quelquefois pamphlétaire à souhait, reconnait-il, qui fâchera certains et déplaira à d'autres. Mais il est convaincu de sa bonne foi et de ses aspirations quant à l'issue de son travail.
Pour cela, il utilise des mots adéquats, percutants, pertinents pour persuader ceux qui le liront du bien-fondé de ses commentaires dans ce secteur ô combien brimé par les inconstances et les hommes. Il écrit donc : «Cet ouvrage, le premier du genre par sa tonalité et par ses révélations depuis l'indépendance, espère combler un vide et contribuer à provoquer un débat de fond de nature à susciter l'implication motivée de tous les algériens dont une grande partie reste à convaincre car, longtemps, trop longtemps lovés dans les limbes de l'irréel et du virtuel. Depuis 1982, quelle constance dans les discours politiques creux – le tourisme créateur de richesses, d'emplois juvéniles, et générateur de rentrées de devises –, mais quelle déconvenue dans les résultats, à chaque fois !»
En effet, l'auteur Saïd Boukhelifa est pertinent dans son ouvrage. Il l'a voulu ainsi, vrai et juste, pour secouer les esprits par rapport à quelques tabous évidents qu'il s'efforce de combattre dans le respect et la considération, sans toucher les sensibilités des uns et des autres. Et comment ne va-t-il pas mener son combat quand, en prenant l'exemple du tourisme culturel – une source assez importante de rentrée de devises – il s'insurge contre ceux qui interdisent ce que les autres pays admettent pour la promotion intelligente de leur patrimoine culturel à moindre frais.
C'est ce qu'il prône et explique aisément dans ses pages écrites avec beaucoup de franchise intellectuelle et un esprit apaisé, celui du cadre qui n'a pas démérité, dans son propre secteur, depuis sa prime jeunesse. Alors, il va dans sa franchise nous présenter une radioscopie de l'échec du tourisme algérien entre 1981 et 2018 qui, affirme-t-il «n'est pas porteuse d'émotions excessives puisqu'il s'agit de dire les faits, rien que les faits.» Et de poursuivre son analyse convaincante : «c'est un exercice guère facile qui charrie des réminiscences troublantes, car j'ai été un témoin impuissant d'une longue et pénible période caractérisée par l'hésitation et le doute, puis par la déconstruction voulue, sciemment ou inconsciemment, de la destination Algérie»
N'est-ce pas des positions claires formulées par des propos non moins probants qui nous apprennent des situations inconcevables ? Ainsi, dans ce chapitre, l'auteur Saïd Boukhelifa a osé aller au fond de ses analyses qui, du début à la fin de son ouvrage, sont confortées par des exemples concrets pris au quotidien dans la réalité du terrain, une réalité quelquefois désolante, puisqu'invraisemblable. Nous n'en voulons pour preuve que cette anecdote qui, à elle seule, peut nous édifier sur l'aveuglement de nos responsables quand ils s'y mettent aux réactions véhémentes et primaires qui ne servent en aucune façon le secteur du tourisme.
Oui, désolante quand il s'agit d'un membre du gouvernement qui refuse carrément à une Association «Les Amis de la Casbah» d'accepter l'aide de quelques enfants pieds-noirs, natifs de cette illustre Cité, qui avaient proposé leur modeste contribution pour participer à endiguer la mort lente de ce patrimoine matériel dans ce lieu mythique de Dzayer Beni Mezghenna. Elle, puisqu'il s'agit d'une femme, leur a répondu à la manière d'un apparatchik : «Jamais et trêve de nostalgérie !». Elle s'habillait d'un nationalisme désuet et étroit de circonstance car ce n'était vraiment pas dans ses habitudes. Et ainsi, jusqu'en 2018, l'état de la Casbah a persisté davantage dans sa décrépitude.
L'auteur s'interroge dans ce cas-là…, s'agissant d'un soutien environnemental indispensable pour le tourisme. N'est-ce pas, se dit-il, que nous avons failli dans ce domaine par l'indifférence que nous avons constamment manifestée et par la non-protection de notre patrimoine culturel et historique qui était patente et, si elle existait, elle n'était que très approximative ou médiocre ? Le ministre de la Culture déclarait en avril 2016 – c'était juste hier – «Qu'il fallait créer une carte nationale des monuments culturels afin de les répertorier, les classer et les protéger». Pourrait-on lancer le sempiternel adage pour ce tardif réveil : «mieux vaut tard que jamais… », alors que tant d'années sont passées sans que lui et les autres responsables n'aient eu la présence d'esprit de créer des initiatives concrètes pour aller vers des solutions adéquates qui auraient pu donner à notre pays son droit inaliénable de profiter de ses richesses il y a bien longtemps et…, à son aise ?
Ainsi, dans ce contexte-là, le ministre de la Culture d'alors n'a pas eu les coudées franches, encore moins cette témérité et l'assurance des chefs – et le répéter est indispensable – pour arrêter l'hémorragie dont son secteur était le principal garant de la défense de l'art et de ses objets, représentés par des œuvres majeures, qui disparaissaient le plus normalement du monde pour atterrir «chez des personnes hauts placées, ces pêcheurs en eaux troubles ! ». Dixit un quotidien national au fort tirage et qui, dans une conclusion sibylline, lance cette expression qui fait taire, comme à l'accoutumée, en demandant une discrétion totale : «Motus et bouche cousue !»
En conséquence, peut-on lire dans l'ouvrage de son auteur, Saïd Boukhelifa, cette sentence d'une extrême exactitude, mais aussi d'une certaine gravité quand le tourisme culturel et autre subit de différents responsables concernés, le diktat de leurs «Quatre I» que sont l'Incompétence, l'Insouciance, l'Irresponsabilité et l'impunité ! Alors, peut-on se poser la question de cette manière : le tourisme en général, pas uniquement le tourisme culturel, pourra-il se développer dans un tel environnement dégradé ?
La réponse, à travers cet ouvrage qui est fort intéressant, à plus d'un titre, l'auteur nous la donne avec sa conviction d'ancien cadre national dans le secteur, un cadre inlassable qui a trituré tant et tant de dossiers, qui a entrepris de nombreuses et grandes missions, à l'intérieur du pays et à l'extérieur, et qui a, enfin, statué sur un bilan dont la stigmatisation a laissé davantage de marques. Il n'y va pas avec le dos de la cuillère, il formule son point de vue, plutôt ses vérités, dans un style qui ne manque pas de secouer ses lecteurs.
Ainsi, en paraphrasant des auteurs connus, pour démontrer et renforcer ses dires, il nous lance en pleine figure : «Et à l'instar de cette dame dans l'ouvrage de Simone de Beauvoir : La force des choses, qui déclarait, en se regardant dans le miroir, étant vieille, Jamais plus ces lèvres n'inspireront le baiser !.. Par conséquent, la destination Algérie est-elle condamnée à se dire : jamais plus, je n'inspirerai les touristes, à voyager vers moi, comme autrefois ! Et je rajouterai : Il est, paraît-il, des destinations brûlées, où le touriste ne repassera plus.
Et, comme pour justifier encore son incrédulité et son appréhension à l'égard de son secteur qui vit en constante apathie, il jette un regard sur le passé, un regard nostalgique, quand le présent, dit-il, n'est pas à la hauteur des promesses du passé !
Ce cri, comme celui du naufragé désespéré, en plein océan, est partagé par les meilleurs de la «boite», à l'image de Mohamed Ghennaï, dit «papy» pour les intimes du secteur, et qui est le doyen du tourisme algérien… Ce dernier renchérit après les propos et les analyses de l'auteur : «Parler du tourisme en Algérie, c'est croire à une utopie. Le tourisme n'est pas une chose qui fermente à l'aide d'on ne sait quel ingrédient. C'est un produit qui se crée et se prépare longuement et avec beaucoup de minutie et les investissements financiers importants ne suffisent pas toujours.
Nous avons l'exemple des dépenses énormes qui ont été consacrées à ce secteur par l'Algérie il y a trente ans et qui n'ont abouti à aucun résultat probant… Quelle est la personne sensée qui va se risquer à venir faire du tourisme en Algérie, alors qu'il y a le Maroc et la Tunisie à proximité avec l'accueil et la qualité de service que ces pays offrent à leurs visiteurs. Et, le tourisme, ce n'est rien d'autre qu'une qualité de service offerte à une dame ou à un monsieur qui ne veulent passer que du bon temps et non se faire malmener. Or, les Algériens sont incapables d'offrir un service correct et égal aux normes des pays touristiques, la cuisine laisse à désirer, l'hygiène est déplorable, les transports ne facilitent pas la découverte du pays etc… »
Voici, des vérités que l'on devait se dire en face, il y a bien longtemps. Alors que faut-il faire, aujourd'hui, après une feuille de route de développement délaissée, se demande l'auteur ? «Passons à la troisième phase, s'écrit-il, en guise de réponse à cette question récurrente, «celle de la reconstruction 2008-2030, exprimée à travers le SDAT, validée lors des assises nationales de février 2008. L'Algérie est entrain de réapprendre à faire du tourisme. Ce sera long, dans la durée, le temps d'une nouvelle génération. Car il y a des villes et des villages, dans l'Algérie profonde, qui n'ont plus revu d'autocars de touristes, depuis plus de deux décennies.»
Là, l'auteur Saïd Boukhelifa a tout dit, tout en gardant l'espoir que le tourisme algérien reprenne ses lettres de noblesse. De ce fait, son ouvrage se veut, comme expliqué par lui-même, «un devoir de mémoire pour les générations actuelles et montantes». Il a brocardé les tares et avatars, évitables indéniablement, dus à la bêtise humaine qui a longtemps prévalu. Parce que souvent, lui et les véritables cadres du secteur, avaient cette impression que notre tourisme voyageait en «absurdie» algérienne – le monde de l'absurde – et que le mot Tourisme n'existait pas dans le Petit Larousse des décideurs Algériens. Cet ouvrage a néanmoins restitué «la boîte noire» du crash du Tourisme Algérien. Lecteurs, à vos marques… Vous en saurez davantage en lisant : «Mémoires touristiques algériennes… 1962-2018» !


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