Le prix du panier de quatorze pétroles bruts, qui sert de référence à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a reculé à 60,88 dollars le baril, contre 61,04 dollars mercredi dernier, a indiqué l'Opep sur son site web. Introduit en 2005, le panier de référence de pétrole brut de l'Opep (ORB) comprend actuellement le Sahara blend (Algérie), Girassol (Angola), Djen (Congo), Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée équatoriale), Rabi light (Gabon), Iran heavy (Iran), Basra light (Irak), Kuwait export (Koweït), Es Sider (Libye), Bonny light (Nigeria), Arab light (Arabie Saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Venezuela). Les cours de l'or noir ont terminé la semaine en hausse en attendant une réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires. Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en août a fini à 63,29 dollars à Londres, en hausse de 1,62 dollar par rapport à la clôture de jeudi. A New York, le baril de WTI pour le contrat de juillet a gagné 1,40 dollar à 53,99 dollars. Une réunion ministérielle de l'Organisation et ses partenaires est attendue pour les prochaines semaines à Vienne (Autriche), et devra porter sur les mesures à prendre pour le second semestre de 2019. Jeudi, le ministre de l'Energie de l'Arabie Saoudite et celui de la Russie se sont rencontrés en tête à tête et ont fait part de leur confiance. «Nous avons eu une très bonne rencontre», a assuré Alexandre Novak, cité par l'agence RIA Novosti en marge du Forum de Saint-Pétersbourg. «Nous nous sommes mis d'accord pour adopter des mesures communes et coordonnées que nous allons proposer aux autres pays signataires», a-t-il ajouté. Le ministre saoudien, Khaled Al Faleh, a affirmé être «sûr» que l'accord serait renouvelé, tandis que M. Novak a affirmé qu'il était «nécessaire d'observer le marché avant de décider de renouveler ou de réduire les baisses de production», selon des propos rapportés par l'agence Bloomberg. Notons que des sanctions pèsent sur un des membres importants de l'OPEP qu'est l'Iran. Le ministre iranien de l'Energie, Bijan Namdar, a annoncé que son pays a pu contourner les sanctions américaines en vendant son pétrole de manière «non officielle ou non conventionnelle». Les Etats-Unis ont mis fin, début mai, aux dérogations qu'ils accordaient à huit pays (Chine, Corée du Sud, Grèce, Inde, Italie, Japon, Taïwan et Turquie) pour continuer d'acheter du brut iranien sans violer les sanctions extraterritoriales américaines rétablies unilatéralement contre l'Iran en 2018. «Nous avons des ventes non officielles ou non conventionnelles, qui sont toutes secrètes, car si elles étaient connues les Etats-Unis les feraient cesser immédiatement», a déclaré M. Zanganeh dans l'entretien accordé à un média iranien et reproduit par Shana, l'agence du ministère du Pétrole. M. Zanganeh a refusé de donner le moindre détail sur les ventes de brut iranien, indiquant qu'il ne communiquerait aucun chiffre avant que «les sanctions soient levées».