Au moins douze personnes, entre témoins et suspects, ont été auditionnées les deux dernières semaines par les services de sécurité dans l'affaire des deux registres officiels de l'état civil disparus, pour rappel, l'un au mois de décembre 2009, et l'autre en avril 2010, dans des conditions non encore élucidées par les enquêteurs. Des sources responsables penchent plutôt vers la thèse de « l'utilisation » de ces registres à des fins lucratives. « Des agents malintentionnés enfreignent la réglementation et déplacent les registres contenant les références des actes de mariage vers les librairies et autres taxiphones pour y photocopier les documents officiels à la demande de quelques ressortissants algériens vivant en France, qui insistent sur l'obtention des copies des documents originaux auprès de l'état civil de Souk Ahras », nous a confié un responsable communal.