Le lotissement Azemour, situé sur les hauteurs d'Amizour, est mal viabilisé, se plaignent ses habitants. Le quartier est loti, une première fois en 1985. 102 familles en sont bénéficiaires. Une restructuration en 1997 injecte 25 autres lots. Ce qui n'est pas du goût des premiers bénéficiaires. Ils n'ont pas ainsi apprécié que des terrains vraisemblablement destinés à servir comme aires de jeux et espaces verts soient dévorés par le béton. Aujourd'hui, les habitants ne réclament des autorités que la concrétisation des projets à même d'améliorer le cadre de vie régnant. Une commission technique réclame l'urgence de la délimitation par une clôture en dur du quartier pour mettre fin à l'envahissement anarchique du béton. Dans une plateforme rendue publique, le comité de l'association des habitants dresse l'état global des lieux. Le quartier est situé en aval d'un coteau. En temps de pluie, il devient un réceptacle de toutes les eaux qui en dévalent. Mais le réseau d'évacuation des eaux pluviales n'est pas encore édifié. Le réseau d'assainissement est jugé vétuste. On réclame une mise en conformité par, notamment, le remplacement des dalles en béton par des tampons métalliques. Les voies d'accès ne sont pas dans un état meilleur. Leur bitumage, la construction de murs de soutènement, pour contenir les glissements de terrains, et la réalisation de trottoirs urgent également. Le site est par endroits en pente mais les passages pour aller d'un niveau à un autre sont restés de véritables pistes pour la glisse en temps de pluie. Il est attendu la construction d'escaliers pour éviter les longs détours. Enfin, les citoyens attendent avec impatience la concrétisation de l'opération du branchement au réseau de gaz de ville.