Suite à la publication par votre quotidien de l'article intitulé « Les architectes contestent » dans l'édition N°5949 du samedi 22 Mai 2010 (page 08) et usant de mon droit de réponse, je vous prie de bien vouloir insérer dans votre quotidien sur la même page la mise au point de l'OPGI d'Aïn Témouchent dont le contenu suit : « Pour la première fois, dans le cadre du choix des maîtres d'œuvres, l'OPGI d'Aïn Témouchent a veillé à ce que la pré-qualification des architectes concurrents se fasse exclusivement sur la base de la conception architecturale en affectant 70 % de la note globale à cet aspect. Par ailleurs, l'office financier n'est pris en considération qu'à un seuil de 10 % et est évalué en fonction du coût prévisionnel du projet et non pas des honoraires de l'architecte qui sont d'ailleurs réglementées et le chiffre d'affaires de 20.000.000,00 n'est nullement cité dans le cahier des charges relatifs au concours. En outre, l'Office de promotion et gestion immobilière a prévu dans la composition du jury qui a à sa charge l'évaluation des offres, la représentation de l'ordre des architectes par un membre. S'agissant de la remise du cahier des charges, les candidats sont tenus effectivement de payer les frais de reproduction dudit cahier des charges muni du CD comportant les plans topographiques des sites et, ce, auprès des services de l'OPGI contre la délivrance qu'une quittance de paiement conformément à la réglementation en vigueur. De ce qui précède, il apparaît clairement que l'OPGI ne vise à travers le concours lancé pour les études des 1490 logements publics locatifs qu'un seul objectif qui est la production d'une architecture de qualité et qui répond aux normes. A ce titre, il faut signaler, qu'à l'instar de beaucoup de projets dans la wilaya, la réalisation de la ville nouvelle Akid Othmane à Aïn Témouchent inaugurée par son excellence Monsieur le Président de la République en décembre 2003 n'a connu sa réussite que grâce à l'intervention de huit (08) architectes hors wilaya. Partant de ce constat, et pour faire jouer pleinement la concurrence, il a été décidé de lancer un concours national et auquel peuvent participer, sans aucune restriction, tous les architectes exerçant conformément à la législation algérienne notamment le décret législatif n°94-07 du 18 mai 1994 relatif aux conditions de la production architecturale et à l'exercice de la profession d'architecte stipulant dans son article n°19 que l'architecte peut exercer la profession sur l'ensemble du territoire national. Enfin, il est utile de rappeler qu'il est enregistré actuellement l'intervention de dix huit (18) architectes locaux dans la réalisation des programmes de logements publics locatifs dont la maîtrise d'ouvrage relève de l'OPGI ». La rédaction Le DG de l'OPGI a répondu aux griefs faits à la DLEP plutôt qu'à ceux énoncés à son encontre par le communiqué de l'ordre des architectes. A cet égard, s'il a effectivement rapporté à 70 points la notation de la conception architecturale sur un total de 100, il prend soin de taire qu'il a concomitamment introduit un spécieux critère qui réduit à néant la portée de cette innovation. En effet, et pour ne retenir qu'un des multiples griefs évoqués par les architectes, 10% du reste de la notation ont été affectés à la possession de moyens matériels tels que des véhicules et du matériel informatique. Or, sachant que la concurrence est censée porter sur la qualité de la conception architecturale, ce critère en modifie les enjeux d'autant que le concours se joue parfois à moins d'un point de différence. Quant à l'affirmation mettant en exergue les mérites de 8 architectes hors wilaya, elle n'honore pas le DG de l'OPGI, chargée qu'elle est d'un mépris qui relève de la réaction épidermique. Pis, il verse dans la calomnie alors qu'il ignore tout du chantier de la nouvelle ville, un chantier qui s'est étalé sur des années, puisqu'il vient à peine de débarquer à Témouchent.