Mercredi, à l'issue de la rencontre Algérie-USA (0-1), Rafik Saïfi a eu un comportement condamnable qui n'honore pas et encore moins son rang d'international. Il a giflé une consœur algérienne, Asma Halimi, envoyée spéciale du quotidien sportif Compétition, sous les yeux ébahis de dizaines de journalistes de la presse internationale. Ce geste (grave) ne doit pas rester impuni. Un joueur de football, qui plus est international, n'a pas le droit de se comporter de la sorte à l'encontre d'une journaliste. Cet épisode lamentable renseigne parfaitement sur l'état d'esprit de certains footeux qui se prennent, parfois, pour ce qu'ils ne le sont pas, et ne le seront jamais. La presse internationale n'a pas manqué de fustiger ce scandaleux épisode intervenu sous leurs yeux incrédules. Prenant conscience de la gravité de son geste, le joueur s'est défendu sur une chaîne satellitaire, arguant que c'est la journaliste qui l'a d'abord agressé et qu'il n'a fait que se défendre. « C'est faux », répondent les (nombreux) témoins de la scène. C'est la première fois dans les annales de l'équipe nationale qu'un joueur adopte une telle attitude vis-à-vis d'un(e) journaliste. On aurait souhaité que Rafik Saïfi se signale sur le terrain par un exploit sportif au lieu de s'en prendre à une consœur qui, contrairement à lui, a bien rempli sa mission en Afrique du Sud. La FIFA a ouvert une enquête sur cette affaire.
