Le sélectionneur néerlandais Bert van Marwijk, jadis en poste au Borussia Dortmund en Bundesliga, a conservé de son expérience allemande un sens de la rigueur qu'il inculque à son équipe, qualifiée pour les quarts de finale grâce à son succès lundi sur la Slovaquie (2-1). Depuis le début du tournoi, les Pays-Bas brillent davantage par leur discipline tactique que par leur sens du spectacle. Au diable le panache, seul le résultat compte ! « Mes joueurs doivent comprendre que le plus important, c'est la victoire », avait prévenu van Marwijk dimanche. Face aux hommes de Vladimir Weiss, les Oranje ont d'abord soigné leur repositionnement défensif comme le leur avait demandé le sélectionneur, soucieux après les quelques périodes « de flottement » constatées lors des matches de la phase de groupes. « Il y a souvent un moment de flottement dans nos matches quand on a pris l'avantage. J'en ai parlé très clairement aux joueurs. Je leur ai dit qu'à partir des 8es de finale, on ne pouvait pas se permettre cela », avait insisté le successeur de Marco van Basten. Face aux Slovaques, après le but inscrit par Arjen Robben (18'), les Néerlandais sont donc restés concentrés, sauf sur deux phases. Le Brésil, un challenge énorme A la 66e minute, le gardien Maarten Stekelenburg a connu sa première grosse alerte depuis... le début du tournoi. Il est intervenu très à propos sur des tirs de Stoch et Vittek. Le quart de finale du Mondial 2010 face au Brésil vendredi à Port Elizabeth est « un challenge énorme » a déclaré le sélectionneur des Pays-Bas, Bert van Marwijk, 24 heures après avoir jugé que l'équipe sud-américaine semblait « quasi invincible ». Le sélectionneur néerlandais a cependant réaffirmé mardi que l'objectif de son équipe demeurait de « devenir champion du monde ». « Le Brésil présente un bloc défensif de six joueurs très impressionnant alors qu'il y a quatre joueurs offensifs toujours prêts à faire la différence. C'est solide et déroutant », avait-il expliqué lundi soir après la victoire face à la Slovaquie (2-1) en huitième de finale à Durban. « Contre le Brésil, pour la première fois depuis le début (du tournoi), ce ne sera pas nous le favori », avait-il dit. « Mais nous sommes là pour une raison et une seule : le titre. Pour gagner, on doit devenir des gagnants et croire en nos chances. Je crois que tout le monde doit prendre en compte les Pays-Bas », avait-il estimé. Pays-Bas et Brésil se rencontrent vendredi à Port Elizabeth, en quart de finale du Mondial.