Se voulant un espace de concertation entre professionnels de l'hébergement et de la restauration, une courroie de transmission de leurs préoccupations aux autorités et aussi un syndicat défendant les droits des propriétaires d'hôtel, de complexe thermal et d'aire de jeux et de distraction, et ceux de tous les acteurs et intervenants dans le secteur du tourisme, tels que les tour-operators, les agences de voyages et les associations, la Fédération nationale des hôteliers (FNH), fondée en 2011, a entamé ces derniers mois un véritable marathon afin d'installer des représentants dans toutes les wilayas. La semaine dernière, le conseil national de la FNH, dirigé par Hadj Oulbachir, a installé Djamel Necib à la tête du bureau régional Sud-Est de cette organisation patronale portant l'ambition de redorer le blason de la destination Algérie, a-t-on constaté. «C'est une mission ardue, mais pas impossible si nous nous unissons contre le bricolage et la navigation à vue. Le tourisme est un créneau d'avenir pouvant dégager des milliers de postes d'emplois. Je vous tends la main pour œuvrer de concert pour un seul objectif, qui est de relever le défi de refaire de notre région une destination prisée par les touristes étrangers et les visiteurs locaux. Sachez que sans nous, les hôteliers, aucune manifestation nationale ou internationale ne peut réussir. Nous avons un rôle crucial à jouer pour le développement des infrastructures et des services touristiques. Je vous remercie pour la confiance que vous placez en moi», a-t-il déclaré à l'endroit de ses pairs, dont Tayeb, Soltani et d'autres grands investisseurs dans le secteur de l'hôtellerie. A noter que les responsables de la FNH portent le projet d'unir leurs actions pour défendre la corporation, de faire du lobbying pour les aider, via les banques, aux financements de leurs investissements et à permettre à certains d'entre eux de bénéficier de rééchelonnement de leurs dettes. Ils comptent aussi agir pour aboutir à une nouvelle législation régissant les zones d'expansion touristique (ZET), dont seulement 24 sur 230 initiées il y a une décennie à l'échelle nationale sont opérationnelles. L'autre cheval de bataille de la FNH est la participation à la formation continue des acteurs du secteur et aussi inciter les hôteliers à décorer leurs bâtiments et alentours avec des produits de l'artisanat algérien. «Car tourisme et artisanat sont les deux faces d'une même pièce», a conclu Hadj Oulbachir, président national de la FNH.