La ville de Souk Ahras a eu le privilège, le week-end dernier, de redonner au tennis toute la splendeur d'un sport où exhibition, compétition et spectacle s'enchevêtrent dans une symbiose qui hisse la discipline au rang d'école. Plus de 100 bambins représentant 10 ligues animent, depuis jeudi dernier, un festival national de mini-tennis réservé exclusivement aux tenniswomen et tennismen dont l'âge n'excède pas les 9 ans. Une rencontre hautement symbolique entre les deux doyens de cette discipline vieille de 80 ans à Souk Ahras, programmée en début de spectacle, a été appréciée par un public composé essentiellement de cadres sportifs, de joueurs et de jeunes profanes venus des quatre coins de la wilaya. Kouachi et Bousdira, puisque c'est de ceux-là qu'il s'agit, ont fait parler pendant plus de vingt minutes leur raquettes pour ne quitter le rectangle rouge qu'après avoir tenu en haleine des dizaines de spectateurs, et véhiculé la morale suivante aux futurs champions : « Pas de limite d'âge pour le sport. » Le programme concocté pour la circonstance par la ligue de wilaya, qui agit en collaboration avec la direction de la jeunesse et des sports (DJS), prévoit des randonnées, des soirées animées par des artistes locaux et des sorties archéologiques pour ces enfants qui viennent, dans leur majorité, de visiter cette wilaya pour la première fois. Raouf Meguimi, un membre organisateur du festival, exprimera sa satisfaction en déclarant ceci : « Des efforts ont été consentis par la DJS ainsi que son ministère de tutelle pour la réussite sous tous rapports de ce festival. Nous espérons perpétuer de telles rencontres dans notre wilaya. » La cérémonie de remise des prix et celle de la clôture du festival auront lieu lundi prochain.