Les attentes sont nombreuses. En substance, une réfection des accès, des trottoirs, des avaloirs, du réseau des eaux usées, une réfection du réseau AEP, l'entretien de l'éclairage public et un renforcement du réseau d'alimentation électrique. Le faubourg de Sidi Ahmed, dans la ville de Béjaïa, ne revendique pas moins que de figurer parmi les priorités du plan quinquennal 2010-2014. Faisant cause commune, les associations des cités 792, 1092, 612, et 418 logements et du village Dar Nacer dressent, dans une lettre adressée au wali, une liste de préoccupations. Motivant, par conséquent, une inscription dans le programme initié par le président de la République. Toute la zone est de manière manifeste touchée par une dégradation du cadre de vie. Les habitants s'en remettent au wali, car en voulant aux collectivités locales, en première ligne la commune « pour avoir failli » dans la mission d'entretien systématique de ce cadre. Le président de l'association de la cité des 792 logements, M. Zahir Idir, rappelle en cela le travail de nettoyage et de désherbage entamé par l'APC mais qui a été « laissé à moitié ». Et de regretter que les entrevues avec les autorités locales n'aient « pas dépassé le stade des promesses ». Citant l'exemple de l'aménagement d'un sens giratoire et d'une aire de stationnement des bus libérant la chaussée, au niveau du rond point du terminus. Une réalisation annoncée, d'après notre interlocuteur, par la commune au cours d'une émission radiophonique « avant la fin du mois écoulé ». Pourtant l'argument est de taille, il s'agit d'une sécurisation de la circulation et de la traversée des piétons. Criant leur colère, les habitants rencontrés demandent à qui veut les entendre si leur quartier devrait être un lieu où résideraient des élus pour qu'il soit « automatiquement » procédé à son entretien. M. Idir parlera aussi de cette suggestion émise à l'endroit de l'ADE (l'Algérienne des Eaux) afin que soit réalisé un captage des eaux coulant sans cesse à partir d'anciennes sources près des blocs K. Les lieux dénommés Tala Aïcha par les anciens habitants du village Dar Nacer abondaient autrefois, disent ces derniers, en fontaines. La lettre adressée à l'ADE, dont une copie est fournie aux services de l'hydraulique, est à présent restée « sans réponse ». Un captage de la déperdition du précieux liquide pourrait à la fois servir et embellir, si une fontaine venait à être ouvragée. Les attentes sont nombreuses. En substance, une réfection des accès, des trottoirs, des avaloirs, du réseau des eaux usées (certains sont devenus des égouts à ciel ouvert)…une réfection du réseau AEP, l'entretien de l'éclairage public et un renforcement du réseau d'alimentation électrique afin de parer aux fréquentes coupures entraînées par les chutes de tension. Les associations signataires de la lettre adressée au wali reviennent également sur l'affectation des stades de proximité dont l'usage « nuit à la quiétude des riverains » et reposent le problème du POS de la zone de Sidi Ahmed, particulièrement en ce qui est du lot réservé à l'édification de la mosquée, projet resté en souffrance depuis 2006.