La Russie réaffirme que toute solution au conflit au Sahara occidental doit respecter le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et la Charte de l'ONU. La mission russe auprès des Nations unies a souligné, dans un tweet sur son compte officiel après la réunion jeudi du Conseil de sécurité de l'ONU sur le Sahara occidental, que toute solution à ce conflit doit respecter le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et la Charte des Nations unies. La solution finale au conflit au Sahara occidental «devrait envisager l'autodétermination du peuple du Sahara occidental sur la base des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies dans le cadre des procédures qui doivent respecter les objectifs et les principes de la Charte de l'ONU», lit-on dans le tweet. Le Conseil de sécurité de l'ONU a tenu jeudi une séance sur le Sahara occidental, sous la présidence de la République dominicaine, via vidéoconférence en raison des mesures adoptées par le Conseil contre l'épidémie de Covid-19. Le Front Polisario a regretté que le Conseil de sécurité n'ait pas envoyé un signal clair concernant son soutien uni au processus de paix dirigé par l'ONU sur le Sahara occidental, et réaffirmé que le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance est inaliénable et non négociable. «Le Front Polisario regrette profondément que le Conseil de sécurité de l'ONU n'ait pas envoyé (…) un signal clair concernant son soutien uni au processus de paix dirigé par l'ONU sur le Sahara occidental», a-t-il réagi dans un communiqué. Le mouvement indépendantiste avait indiqué que «les consultations d'aujourd'hui sur la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso) ont offert au Conseil une nouvelle occasion de soutenir fermement le droit international et de relancer le processus politique au point mort». «Au lieu de cela, le Conseil a opté pour l'inaction et n'a produit aucune action ni résultat concret», avait regretté le Front Polisario dans son communiqué, à l'issue de la séance du Conseil de sécurité. Depuis la démission de l'ancien envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara occidental, Horst Köhler, en mai 2019, souligne le Polisario, le Conseil de sécurité «n'a rien fait pour réactiver» le processus de paix dirigé par l'ONU ou empêcher le Maroc de le saboter. «Au contraire, le Conseil de sécurité est resté aux côtés du Maroc, puissance occupante du Sahara occidental, engagé effrontément dans une série d'actions déstabilisatrices et provocatrices, y compris, l'ouverture illégale de soi-disant ‘‘consulats'' par des entités étrangères dans les territoires occupés du Sahara occidental», a-t-il soutenu.