Contrebande : Saisie de 14 quintaux de fruits secs à Es-Senia A l'issue d'une opération de contrôle routinière, les éléments de la brigade de gendarmerie de la commune d'Es-Senia ont intercepté une importante cargaison de produits de contrebande. 14 quintaux de fruits secs, (des pruneaux, du raisin sec et des abricots) ont été saisis par cette brigade. La marchandise provenait illicitement du Maroc et devait être écoulée sur le marché d'Oran en prévision du mois de ramadan où ces fruits secs font pratiquement quotidiennement partie des repas. Cette saisie est, selon les services de la gendarmerie, la plus importante depuis quelques mois. L'on saura que les opération de lutte contre la contrebande s'intensifient durant le mois de ramadan, mois de grande consommation mais aussi mois où les trafiquants espèrent enregistrer de gros gains quitte à mettre sur le marché des produits pas toujours de bonne qualité. Vol à la sauvette : La bande à la Renault express arrêtée Les éléments de la 6ème sûreté urbaine ont arrêté, au courant de la semaine dernière, en flagrant délit, les jeunes voleurs à la Renault express. Ces derniers ciblaient les jeunes femmes, se rapprochaient d'elles en voiture et leur volaient leur sac à main. Selon nos sources, cette bande de malfaiteurs activait dans le boulevard commercial de Choupôt et au quartier de Maraval. Ils ont à leur actif plusieurs victimes. Les mis en cause, au nombre de trois, âgés entre 19 et 22 ans, ont été présentés au juge d'instruction près le tribunal Djamel Eddine pour association de malfaiteurs et vol. Ils ont été écroués. Société écrivain public, Une activité de plus en plus demandée Fini le temps où l'écrivain public avait son bureau connu de son monde et qui passait pour être en même temps l'écrivain, l'ami et le conseiller. C'est ainsi que, disposant d'un bureau en bois et d'une machine à écrire, il accueillait sa clientèle constituée généralement pour la plupart d'analphabètes. Il leur rédigeait des lettres, leur remplissait des imprimés et toute autre correspondance ou document administratif. Il acceptait avec le sourire toute somme proposée, connaissant parfaitement les conditions sociales de ses concitoyens. A l'ère où l'informatique est à son apogée et le taux d'analphabétisme a ostensiblement diminué, il existe des écrivains d'un nouveau genre. A l'inverse de leurs prédécesseurs, ils ne disposent pas de locaux mais ont un point commun : une machine à écrire ! Cet outil de travail posé sur un tabouret, ils sont assis sur une chaise pliable et se postent devant les annexes des mairies. Tous s'accordent à dire qu'ils sont en possession d'un document de la wilaya les autorisant à exercer cette activité. Une activité a priori lucrative, eu égard à la clientèle qui ne fait nullement défaut, loin s'en faut. Une clientèle constituée de personnes de tous âges et de tous sexes, analphabètes, illettrées ou instruites. Un formulaire de demande de visa est ainsi rempli, selon la tête du client, entre 100 et 150DA. Une lettre à 50 DA. Ceux qui font actuellement recette et qui constituent une véritable aubaine pour ces utilisateurs de machines à écrire demeurent, sans conteste, les formulaires pour l'acquisition de cartes d'identité ou de passeports biométriques. Leur remplissage, nous a confié ce citoyen, varie entre 400 et 500DA. Cependant, pour certains de ces écrivains, l'exercice de cette « profession » leur évite, sans plus, de tendre la main.