Cette dernière phase est la concrétisation du travail accompli depuis juillet dernier par les équipes conjointes avant de laisser la place aux autres acteurs. C'est sous l'égide du groupement algérien de l'université industrielle Groupement algeria corporate universities (GACU) que des conventions tripartites ont été signées, mercredi dernier, à l'université Mohamed-Seddik Benyahiade de Jijel, en présence du wali Abdelkader Kelkel et le P/APW, Hocine Brinet, entre le recteur de cet établissement, le Dr Hamza Amirèche, les représentants du complexe sidérurgique d'AQS (AlgerianQatar Steel) et EMBAG (filiale du groupe GIPEC, spécialisé dans le papier et la cellulose) et le PDG du GACU, Ghrieb Sifi. Le recteur se félicitera de la concrétisation du travail accompli depuis juillet dernier par les équipes conjointes avant de laisser la place aux autres acteurs et procéder à la signature des différentes conventions, dont une conjointe. En marge des travaux, le PDG du GACU nous dira qu'avec la signature de ces conventions à Jijel, «c'est le premier projet pilote qui a été réalisé à l'échelle nationale», ajoutant que «c'est la concrétisation d'une coopération entre le monde socio-économique et le monde académique». Cette stratégie passe, comme il nous l'expliquera, par l'élaboration d'un référentiel des métiers et des compétences de l'industrie nationale qui concerne 6 annuaires qui devraient aider à mieux «faire connaître les entreprises entre elles et mutualiser l'effort d'échange». Ces annuaires ont trait aux inputs, c'est-à-dire les matières premières et pièces détachées importées, les outputs, pour les produits fabriqués localement par les entreprises, les déchets industriels en vue de leur valorisation. Les compétences formeront un autre annuaire. Et celles-ci ne se résumeront «pas seulement à un CV, mais plutôt à un domaine d'expérience». Outre le recensement des experts en activité par domaine d'activité, le PDG du GACU nous précisera qu'il y a aussi un intérêt pour les plus âgés puisqu'un recensement est en cours de ces derniers, qu'ils soient en retraite ou encore actifs, en vue de la création du Conseil des experts seniors. Le quatrième volet concerne l'annuaire des déchets industriels dont la solution passe par la résolution de la problématique du «pourquoi on exporte ces déchets et quelle est leur deuxième utilisation ?» Là, c'est au centre de recherche de l'université de dire comment on peut valoriser ces produits, dira notre interlocuteur. Le cinquième annuaire concerne l'usinage, car des fois on trouve des équipements tout neufs dans des hangars inexploités qu'il faut réexploiter, car là aussi on réduit le coût en devises que le 6e et dernier annuaire s'attelle au recensement des prestations à forte valeur ajoutée encore importées à même d'être réalisées par des compétences locales, car comme le mentionnera notre interlocuteur «c'est un volet qui consomme des devises». Pour sa part, le Dr Mohamed Nadjib Zennir a présenté un aperçu sur les annuaires et surtout les plateformes numériques concernant AQS et EMBAG dénommées respectivement Burkan (Volcan) et Alfa. Une démonstration a été effectuée sur les deux plateformes où grâce à une recherche avec des mots-clés on accède aux données voulues (données économiques, experts, intrants et outputs, formation, projets de recherche...). Advertisements