La rentrée universitaire 2020-2021 à Jijel a été marquée par l'ouverture de nouvelles offres de formation dans la gestion des techniques urbaines avec deux options, dès la deuxième année, qui sont en rapport avec la gestion des villes et le secteur urbain. C'est ce qu'a indiqué Amirèche Hamza, recteur de l'université Mohamed Seddik-Ben Yahia, précisant qu'un master professionnalisant dans les métiers juridiques et le droit maritime figure également dans les nouvelles options de formation projetées par cette université. Celle-ci prévoit le lancement, en collaboration avec le groupe algéro-qatari AQS, d'une spécialité dans la formation métallurgique. Ces offres s'ajoutent à la signature de plusieurs conventions avec les secteurs de la justice et de la jeunesse et d'autres de coopération, dont celle signée avec l'institut de biotechnologie de l'université de Constantine. Une autre convention de coopération a par ailleurs été signée avec le GACU (Groupe Algeria Corporate Universities) pour la promotion du développement de la recherche scientifique dans le domaine des métiers de l'industrie. Selon le recteur de cette université, les nouvelles options de formation présentées s'inscrivent dans le cadre de l'ouverture de cet établissement universitaire sur son environnement local, notamment dans le domaine économique. D'autre part, 13 enseignants ont été promus au rang professoral à l'occasion de la rentrée universitaire 2020-2021. Ces promotions concernent plusieurs spécialités, essentiellement les sciences humaines et les spécialités mathématiques et informatiques. Sur un autre plan, les nouveaux étudiants inscrits dans cette université sont au nombre 3987, tandis que les diplômés dans les différentes promotions sorties cette année sont estimés à 7058, dont 4224 en licence et 2834 diplômés en master. L'effectif global des étudiants a atteint 25 126, encadrés selon un ratio d'un enseignant pour 23 étudiants. La situation de l'encadrement pédagogique diffère cependant d'une faculté à l'autre avec la récupération de 5 postes d'enseignant qui seront recrutés dans le rang des maîtres assistant classe B. Sur le plan des infrastructures, l'université de Jijel est encore loin de connaître une surcharge, selon les explications du recteur. Mais ce problème risque de surgir à l'avenir avec le retard enregistré dans la livraison du troisième pôle universitaire d'El-Aouana dont les travaux traînent depuis de longues années, a-t-il averti. La livraison de ce pôle permettra de renforcer les infrastructures existantes, réparties actuellement sur le campus de Jijel, destiné aux filières techniques et scientifiques, et celui de Tassoust, qui reçoit les étudiants des sciences humaines. Il convient de rappeler que le troisième pôle universitaire d'El-Aouana est une infrastructure de grande envergure destinée à recevoir quelque 6000 étudiants dans de nombreuses filières techniques. Celles-ci seront abritées dans les facultés des sciences de la nature et la vie d'une capacité de 3000 places pédagogiques, la faculté des sciences exactes et informatiques qui aura une capacité de 2000 places et une faculté de 1000 places pédagogiques dédiée aux sciences agronomiques. Plusieurs autres infrastructures sont intégrées à ce pôle avec la réalisation d'un restaurant, d'un auditorium, d'un centre d'enseignement intensif des langues et d'un atelier technique et d'une infirmerie, en plus de deux blocs de 80 logements. Toutes les infrastructures composant ce pôle connaissent un grand retard dans la réalisation, avec également des lenteurs dans la mise en place des VRD.