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Parution. Lettre d'amitié, de respect et de mise en garde aux peuples et aux nations de la terre de Boualem Sansal : «L'humanité doit trouver les moyens de résister aux forces qui la détruisent !»
Un essai de 112 pages, paraissant chez Gallimard, mercredi dernier, de l'écrivain Boualem Sansal, sous le titre Lettre d'amitié, de respect et de mise en garde aux peuples et aux nations de la terre est un manifeste plein d'un humour féroce et rageur. Pourquoi les humains sont si bêtes ? Les ânes ont de longues oreilles ridicules par lesquelles ils se font bêtement attraper, mais quand ils ne veulent pas avancer, rien ne peut les forcer à obéir», écrit l'auteur, sans mettre de gants. Des propos qui sonnent comme un acte d'accusation contre des hommes soumis. Un procès impitoyable contre des humains assujettis à des règles «irrationnelles» imposées par des puissances dans un but de les abêtir, les abrutir, les appauvrir davantage... les désacraliser. «L'humanité doit trouver les moyens de résister aux forces qui la détruisent : les religions et leurs sempiternelles pénitences, l'argent tout-puissant, les passions guerrières, ou encore la mal-bouffe omniprésente sur la planète, symptômes indubitables d'un effondrement des civilisations...» Sansal veut une «Constitution universelle» censée servir de base à la «République mondiale». Il veut fédérer les peuples et les nations. Un vœu utopique à n'en pas douter. Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier Advertisements