Avec deux défaites en autant de matchs (3-0 à Bordj Ménaïel et 0-1 face à l'US Chaouia à Benabdelmalek), les Ciel et Blanc pointent (déjà) à l'avant-dernière place du classement du championnat de Ligue 2, et même s'il est encore tôt pour parler de crise, il n'en reste pas moins qu'une grande partie des supporters est montée au créneau pour dénoncer la gestion d'Abdelhak Demigha, qui, selon eux, n'a pas tiré les bons enseignements des saisons écoulées. Principal grief retenu contre le président, l'engagement de l'entraîneur tunisien Mahrez Ben Ali. En effet, pour les Mocistes, avec l'annonce par la Ligue nationale du football amateur (LNFA), fin septembre passé, de l'interdiction d'activité de joueurs et techniciens étrangers en L2, le prétexte était tout trouvé pour remplacer l'ancien milieu de terrain du Club africain qui avait auparavant officié à la barre technique de l'US Chaouia, et lequel, de l'avis de beaucoup d'observateurs, n'avait pas l'« étoffe » pour sortir le MOC de l'enfer de la L2. Le président a préféré faire de nouveau appel à Mourad Loudjnef pour seconder le Tunisien qui s'est trouvé dans l'obligation de diriger ses éléments depuis les tribunes, et cela, de son propre aveu, n'a pas été sans impact sur la production des camarades de Benmessaoud en ce début d'exercice. Aux dernières nouvelles, Demigha n'attend que la notification officielle par la FAF du refus de la demande de dérogation introduite par ses soins pour mettre fin au contrat de Ben Ali et de son staff (l'entraîneur adjoint et le préparateur physique), et le remplaçant, qui devra composer avec Loudjnef, serait déjà prêt à prendre sa place à la barre technique. Concernant le match de demain vendredi, qui mettra le MOC aux prises avec l'actuel co-leader du championnat, le NRB Téléghma, sur le terrain de ce dernier, Ben Ali devra se passer des services de trois de ses défenseurs : Bouledieb, expulsé lors du match de l'USC, en plus de Lemaïci et Aït Fergane, qui n'ont pas encore purgé une suspension remontant à la saison précédente. Autre coup dur, l'absence du milieu Bezzaz, meilleur homme sur le terrain samedi, et qui avait écopé d'un carton jaune pour contestation. Toutefois, le Tunisien, pour qui cette rencontre sera probablement le chant de cygne, se montre assez optimiste : « La confrontation contre le NRBT sera pour nous l'occasion de corriger le tir, même si nous avons conscience que les choses ne seront pas faciles face à une équipe qui a enchainé deux victoires d'affilée, en plus des défections enregistrées dans l'effectif. Cela dit, le banc recèle des éléments capables d'apporter un plus, entre autres Feham Bouazza qui est prêt à 80 %, et qui, j'espère, sera du voyage à Teleghma». Advertisements