Lors d'une récente rencontre au siège principal de la CNAS de Souk Ahras, les cadres de l'antenne ont mis en valeur les efforts consentis tant à l'échelle nationale que locale pour la mise en application des dispositions relatives à l'annulation des pénalités de retard des cotisations impayées contenues dans l'instruction présidentielle 21-12 du 25/08/ 2021. Ce sont déjà 1350 employeurs qui ont répondu positivement à l'appel des meneurs de cette opération dans la wilaya de Souk Ahras, sur un nombre global de 3804 personnes et autres entités publiques et privées. Athamnia Nadjet, cadre chargée du contentieux et du recouvrement a fait part lors de la mise en place d'un dispositif humain et matériel important dans le but d'atteindre l'objectif de l'opération avant la date butoir fixée au 31 janvier 2022. Pour ce faire, un travail intensifié d'information et de sensibilisation s'impose, selon la même intervenante qui a situé cette opération dans un cadre de promotion des rapports de la CNAS avec ses partenaires. Des journées portes ouvertes seront organisées à partir du 12 décembre, des rencontres médiatiques avec les représentants des différents organes de la presse écrite et audiovisuelle, un affichage, des sorties sur terrain, des correspondances et des journées d'étude pour les semaines restantes sont préconisés comme moyens de vulgarisation desdites dispositions. Mouloud Khedher, un cadre administratif, ajoutera ceci : «Nous tablons sur une arrivée massive des employeurs restants, car nous sommes convaincus qu'il s'agit là d'une opportunité d'assainissement de leurs situations qui va dans le sens d'un allégement de leurs charges par rapport à la CNAS. Il est plus avantageux à mon sens de bénéficier d'un effacement des pénalités et d'un échéancier de paiement que de garder en suspens des dettes qui seront soumises, dans tous les cas, aux dispositions légales relatives aux moyens de recouvrement ». Et d'ajouter: «Il est utile de rappeler, toutefois, que toutes les cotisations doivent être payées au préalable pour pouvoir ensuite se porter candidat aux dispositions d'exception». L'équilibre financier de la CNAS et le recouvrement des créances auprès de ces mêmes employeurs, notamment les grandes entreprises publiques qui – faut-il le souligner – font partie des mauvais payeurs est inclus dans un processus de complémentarité entre plusieurs volets de la gestion financière. «Renflouer les caisses s'inscrit dans une optique de réconfort de la vie économique et sociale du citoyen puisque toute aisance matérielle sera ressentie par nos confrères de la caisse nationale des retraites (CNR), par nos pharmacies et nos cliniques, nos salariés, entre autres, sans oublier, bien sûr, le gain pécuniaire que réaliseront nos employeurs conformément aux dispositions de l'instruction présidentielle en question», a renchéri Amor Djelaibia, chef division du recouvrement. Amira Chibi, cadre chargée de la communication à l'antenne CNAS de Souk Ahras a résumé la situation du recouvrement dans les propos suivants : «Les résultats probants réalisés grâce à une mobilisation optimale de nos services et à un accompagnement permanent assuré par notre personnel seront renforcés les prochains jours en prévision de l'expiration du délai de cette opération que nous croyons avantageuse à plus d'un titre pour les employeurs. Aussi, devons-nous tenir compte de certaines contraintes, à savoir, le décès des cotisants, les erreurs dans la domiciliation, la radiation des registres de commerce, la suspension de l'activité pour diverses raisons». Les quatre intervenants ont expliqué, chacun de son côté, la dimension sociale, économique et macroéconomique de ces mesures d'allégement. Advertisements