Drôle de communication à la direction de l'Etablissement de gestion des services aéroportuaires d'Alger (EGSA). Il semble que rien ne va plus dans cet établissement. Un malaise s'en est emparé après la démission, mercredi dernier, de son président-directeur général, M. Brerhi, et son remplacement par un autre directeur qui assure l'intérim. Les travailleurs de l'établissement, mécontents du départ de leur premier responsable, menacent d'organiser une journée de protestation. Tenus par notre devoir d'informer, nous nous sommes déplacés, hier, à l'aéroport d'Alger pour s'enquérir de la situation auprès de la direction générale de l'EGSA. Avant de nous adresser à cette dernière, nous sommes passés par le service de police où l'on nous a établi un laisser-passer. Mais ce document nous ne nous a pas servis. Une fois à l'intérieur du siège de l'établissement, les agents de sécurité semblaient au départ étonnés à la vue du laisser-passer. Ils nous ont demandé d'abord d'où avons-nous eu le-dit document, avant d'appeler la chargée de la communication pour l'informer de l'objet de notre présence sur place. Après une attente de près de trente minutes, la chargée de la communication a appelé la secrétaire pour nous annoncer que personne ne peut nous recevoir et qu'il faut adresser une lettre au PDG. « Il y a une nouvelle situation. Personne ne peut vous recevoir, à part le PDG. Il faut lui adresser une lettre et attendre la réponse », a affirmé la chargée de la communication. Question : que cache-t-on à l'EGSA ?