Vingt et un jeunes chômeurs constantinois viennent de bénéficier d'un contrat de crédits puisés dans le fonds de la Zakat. Lors d'une cérémonie organisée mardi à l'université Emir Abdelkader, le ministre des Affaires religieuses, Bouabdallah Ghoulamallah, a procédé lui-même à la remise des contrats aux jeunes concernés. Ces derniers pourront à l'aide de ces crédits, dont les montants n'ont pas été divulgués, engager leurs microprojets d'entreprise. Dans son allocution d'ouverture, le ministre a longuement loué les bienfaits de cette option contre les critiques de certains religieux qui ont remis en question la légitimité religieuse de l'idée même de prêter l'argent de la Zakat. Jouant son rôle de politique, le conférencier n'a pas raté l'occasion, en outre, de lier les fruits de cette entreprise à la finalité globale de la politique de réconciliation nationale.