Un collectif composé de journalistes, d'avocats et d'universitaires a pris l'initiative de créer le Centre algérien pour la défense et la promotion de la liberté de la presse (CALP). Selon un communiqué remis à la rédaction, la création de cette association a été décidée après une assemblée générale constitutive qui s'est tenue le 28 avril 2005 à Alger. La mission première de cette ONG, qui se veut « entièrement indépendante », consiste à « observer le champ médiatique national ». « Il s'agit pour nous d'être à l'écoute de la presse nationale en permanence. Cela devrait nous permettre d'élaborer les différents documents que nous aurons à rendre publics chaque année », lit-on dans le document. L'on entend par « différents documents », entre autres l'élaboration d'un rapport annuel sur l'état de la liberté de la presse dans notre pays. Ce rapport comporte une partie où seront consignés les faits saillants, positifs et négatifs, pour la liberté de la presse durant l'année. La seconde mission du CALP a un rapport direct avec le soutien à la presse et aux journalistes. « Il s'agit, notamment, d'actions de formation, d'assistance juridique pour les journalistes et médias qui en éprouveraient le besoin, éventuellement d'assistance humanitaire ». Le CALP se propose aussi d'être dans tous les forums et débats sur la liberté de la presse. « Que ce débat ait lieu en Algérie ou à l'étranger », souligne-t-il. L'assemblée générale constitutive a débouché sur la création d'un conseil de 17 membres. Le bureau est composé de 8 membres et est présidé par Brahim Brahimi.