À l'occasion de la journée internationale de la liberté de la presse, le centre algérien pour la défense et la promotion de la liberté de la presse (Calp), présidé par Brahim Brahimi, Benyoucef Lakhdar et Maougal Mohamed Lakhdar, a salué la mémoire de tous les journalistes décédés dans l'exercice de leur métier et ceux assassinés par les islamistes armés entre 1993 et 1997. Dans une déclaration transmise hier à notre rédaction, le Calp rend hommage à une profession qui a fait de la résistance à toutes les censures son credo et demande la cessation des harcèlements administratifs et judiciaires contre les journalistes et la libération de Mohamed Benchicou, directeur du quotidien Le Matin condamné pour ses écrits à deux ans de prison. Il demande également que le quotidien Le Matin puisse reprendre ses activités. “le gouvernement travaille actuellement sur un projet de loi régissant l'information en Algérie. Pour que ce futur texte soit en adéquation avec le droit des algériens à une information complète, crédible et indépendante, il est vital que les professionnels des médias soient associés à son élaboration”, réclame le Calp tout en avertissant contre l'absence de statut qui fragilise la profession. “La liberté de la presse ne pouvant être assurée dans des conditions de peur, il est urgent que les amendements apportés au code pénal sur la diffamation, alourdissant dangereusement les peines de prison et les amendes, adopté en juin 2001 soient abrogés”, lit-on dans le document. R. N.