L'association nationale des paramédicaux, coordination de Khemis Miliana, a organisé la semaine dernière une journée d'étude à l'école paramédicale ayant pour thème le stress. A cette occasion, plusieurs communications ont été présentées par des spécialistes dans diverses disciplines ainsi que des paramédicaux venus de plusieurs wilayas. Le thème a été abordé sous tous ses aspects : scientifique, social, religieux, et les débats qui ont suivi ont permis aux participants de parler de leurs nombreuses préoccupations. A ce propos, il y a lieu de souligner que la rencontre a également revêtu un caractère revendicatif puisque les organisateurs affiliés au syndicat autonome des paramédicaux ont saisi cette opportunité pour interpeller les pouvoirs publics sur la nécessité de valoriser davantage la profession confrontée, selon un intervenant, au déficit en encadrement et en équipement. En outre, ajoutera un participant, « c'est toujours l'infirmier qui paie les pots cassés en cas de défaillance alors qu'il est le plus exposé au danger, continuellement sous pression et donc le plus stressé ». Quant à ce jeune organisateur, il soutiendra que la génération actuelle des paramédicaux veut insuffler un nouveau souffle à ce corps dans l'intérêt du malade.