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Ce qui attend le nouveau ministre des TIC
Après le remaniement ministériel
Publié dans El Watan le 09 - 05 - 2005

Lundi dernier au siège du ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (MPTIC), Boudjemaâ Haichour, a pris ses fonctions en remplacement de Amar Tou. Cérémonie, somme toute ordinaire, qui est passée inaperçue (12 autres cérémonies ont eu lieu !).
Ministre des PTIC jusqu'à la dernière seconde, Amar Tou, très fier de son bilan, a rappelé à son successeur le programme tracé, avec la bénédiction du chef du gouvernement, qui ambitionne d'atteindre un ordinateur par famille d'ici à 2010. Amar Tou laisse derrière lui une image très positive de son passage à la tête du ministère. « La période Amar Tou a été marquée par la promulgation de textes visant à libérer ce secteur de la tutelle de l'administration. Il a contribué à établir des passerelles entre les différents partenaires. Il a fait preuve de beaucoup d'enthousiasme et de disponibilité », explique Sidi Mohamed Hamzaoui, président de l'Association algérienne des fournisseurs de services Internet (AAFSI) et directeur de Serinet. Pour Younès Grar, PDG de Gecos et de Assiloucom (distributeur de Mobilis), « ce qui était intéressant chez Amar Tou, c'est son franc-parler, son courage à admettre les vérités et sa connaissance du domaine, bien qu'il ne soit pas venu des télécoms, et aussi sa très bonne mémoire surtout sur les chiffres ». Grar estime qu'« il a donné un bon coup dans le sens de l'ouverture du secteur. Il est derrière le succès de plusieurs projets : le mobile, le fixe, le Vsat et surtout la téléphonie sur Internet. Il a été pour beaucoup dans l'introduction de l'ADSL, la réduction des prix de la bande passante et du prix de la communication téléphonique vers Internet ». Opinion que partage Mohamed Kaddour, chargé de la réglementation chez Wataniya et membre de l'AAFSI. Pour lui, « Amar Tou a réussi à installer une vraie concurrence dans le secteur des télécoms. La preuve du succès de son action est qu'on est actuellement à plus de 7 millions d'abonnés dans le mobile ». Grar reproche toutefois à Amar Tou le fait de « s'être trop concentré sur le mobile » quoique, « dernièrement, il ait rectifié le tir en lançant le débat sur l'industrie des TIC, plus particulièrement le projet d'un PC pour chaque famille ». Les attentes Boudjemaâ Haichour, le nouveau ministre, n'étant pas connu dans le secteur, les demandes d'audience pleuvent sur son bureau (avec la dose habituelle d'opportunistes, bien sûr !). Pour Mohamed Hamzaoui, « le changement des portefeuilles ministériels est une pratique normale et nécessaire, à condition qu'elle ne s'accompagne pas d'une valse de personnels au niveau du secteur. S'il s'agit de redynamiser, c'est une bonne chose. Si cela entraîne des moments de flottement et d'indécisions dans un secteur qui évolue constamment, alors ça ne devient plus intéressant ». « C'est vrai que Boujemaâ Haichour n'est pas du domaine des télécoms, mais avec de la volonté, du courage et une bonne équipe, il pourra marquer son passage comme l'a fait à mon avis Amar Tou », estime M. Grar. Ces trois acteurs du secteur des télécoms s'accordent sur les priorités du nouveau ministre. Il s'agit en premier lieu de mettre en place un vrai backbone national IP pour supporter tout le trafic national et renforcer la connexion vers le backbone international ; il n'est pas « normal » que les communications entre les différents fournisseurs Internet algériens passent par l'international. Sans aller jusqu'à lui tracer un programme, ils estiment que le nouveau ministre devrait s'intéresser à tous les domaines des TIC et pas seulement au mobile et à l'Internet : le projet d'un ordinateur à bon prix par famille devrait être poursuivi. L'avenir des cybercafés est une autre préoccupation. « Il faut diversifier leurs services pour qu'ils deviennent des cybercentres de prestation de services. » Mohamed Hamzaoui voudrait voir la fin de la confusion des rôles entre ministère, ARPT et Algérie Télécom. « Il faut que le ministère réglemente, l'ARPT régule et Algérie Télécom (et les autres) vende. Sur le terrain, il y a souvent confusion des rôles. Nous avons besoin de plus de transparence et un traitement équitable pour tous les fournisseurs Internet. Algérie Télécom ne doit pas être juge et partie », dit-il. La question de la convention ADSL avec Algérie Télécom (la 35-65%) préoccupe aussi les fournisseurs Internet qui voudraient aussi voir la téléphonie sur Internet (VoIP) totalement libérée (sans paiement des 30 millions de dinars et 10% du chiffre d'affaires). Cela peut constituer les priorités immédiates. « Les décisions doivent être prises dans les 2 à 3 mois qui viennent. Le monde ne nous attendra pas », conclut Mohamed Hamzaoui.

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