L'affaire des huitièmes de finale de la coupe d'Algérie ayant opposé le SR Annaba au Nadi Bordj Bou Arréridj refait surface. Le feuilleton du match remporté par l'association de Bordj Bou Arréridj suite à des réserves formulées à l'encontre de trois joueurs du solb ne trouve toujours pas d'épilogue. La FAVB ayant, selon les articles 63,92 et 100 de ses règlements généraux toujours en vigueur, octroyé le match au NRBBA s'embourbe encore d'un tel dossier qui a été transféré par le club annabi vers le CAS (tribunal arbitral). Cette sortie n'a pas été du goût des Bordjiens. Le président de l'association, M. Kherissa, qui s'est rapproché de nos bureaux, ne mâche pas ses mots : « La fédération qui a appliqué le règlement doit assumer ses responsabilités, elle ne doit pas non plus faire marche arrière, ou accepter le verdict d'une autre structure pas du tout habilitée à étudier en dernière instance, des réserves ne prêtant à aucune équivoque. Fort de son droit, le NRBBA, qui a été invité le 9 avril 2005 à assister au tirage au sort des demi-finales, ne se laissera pas faire. Un dossier complet a été dans ce sens transmis au ministre de la Jeunesse et des Sports... », nous confie notre interlocuteur qui enchaîne : « Dans cette affaire, nous sommes déterminés à aller jusqu'au bout, quitte à déclarer forfait général car les tractations de coulisses tentent par tous les moyens de dédouaner le piétinement des règlements régissant la discipline. je pense que l'ère des deux poids, deux mesures est révolue... » Cette affaire pléthorique de non-dits et d'interférences extrasportives met la FAVB, ayant pourtant tranché, mal à l'aise. Notons que la commission arbitrale du sport (CAS) a décidé de faire rejouer le match SR Annaba-NRB Bou Arréridj. La décision prise par la CAS fait suite au dossier présenté par le SR Annaba qui conteste celle de la Fédération algérienne de volley-ball, laquelle a donné match perdu au SRA, vainqueur sur le terrain (3-1). Le président de la FAVB, Gougam Okba, a indiqué que son instance se conformera à la décision de la CAS à condition qu'elle soit notifiée par écrit. Le bureau fédéral doit se réunir pour prendre la décision qui s'impose.