La phase finale d'une étude de développement de proximité au profit de trois communes rurales de la wilaya de Aïn Témouchent vient d'être présentée par le BNEDER, celui-ci, ainsi que le CENEAP, ayant reçu commande du ministère de l'Agriculture et du développement rural pour la réalisation d'une étude relative à la mise en valeur des potentialités de 140 sur les 948 communes rurales du pays. Les trois communes concernées sont Sidi Safi et Sidi Ouriache situées en zone côtière ainsi que Aghlal dans l'arrière-pays. Les résultats de l'enquête doivent servir de cadre référentiel et d'orientation aux autorités locales et aux services techniques pour la définition de programmes d'actions en liaison avec la réalité du terrain, la politique du secteur et les aspirations des populations. Ces programmes doivent viser la protection du milieu naturel, la valorisation des ressources, les activités à encourager ainsi que les actions à mener pour améliorer les conditions sociales et économiques des populations. Les résultats de l'étude ont retenu pour Sidi Ouriache (daïra d'Oulhaça) cinq zones homogènes d'aménagement d'un total de 6 436 ha, de 6 523 ha en cinq autres zones à Sidi Safi (daïra de Béni Saf) et de 13 433 ha en trois zones à Aghlal (daïra d'Ouled Kihel). Néanmoins, la présentation faite a donné lieu à un quiproquo dans la mesure où l'étude confiée au BNEDER est chargée de la question du milieu physique (potentialités et contraintes) alors que celle que le CENEAP a en charge, traite de l'aspect socio-économique. En effet, les termes du contrat passé entre le BNEDER et le ministère portent sur six thèmes de référence que sont le cadre géographique de chaque commune, les caractéristiques climatiques, le relief, l'occupation des sols et les formes d'érosion, les activités économiques dans le secteur agricole, l'identification des ressources naturelles (eau et sol) ainsi qu'une synthèse des potentialités du milieu naturel et les orientations d'aménagement qui en découlent. Cependant, les observations des élus et des représentants de l'exécutif ont porté davantage sur l'opportunité des orientations recommandées et la rentabilité des actions de développement proposées ainsi que leurs impacts sur les populations concernées, toutes ces questions relevant soit de l'étude confiée au CENEAP soit du traitement devant leur être accordé dans la négociation entre les autorités locales et les populations locales concernées. Néanmoins, sur un point, le BNEDER a admis la nécessité du renforcement des capacités hydriques au regard des recommandations dégagées par son étude. Le débat a été clos par la nécessité d'harmoniser les résultats de cette dernière avec celle du CENEAP et de la compléter par des études de détails.