L'équipe nationale s'est envolée ce matin à destination de Luanda (Angola) à bord d'un avion spécial. La veille du départ (hier), le sélectionneur national, Ali Fergani, accompagné des autres membres du staff technique et entouré de joueurs (Diss, Zaoui, Yacef, Babouche, Mansouri, Ziani, Benhamou, Brahami, Boutabout et Bouguerra), a animé une conférence de presse au cours de laquelle il est revenu sur les péripéties de la préparation de la rencontre face à l'Angola, dimanche prochain à Luanda. Au chapitre joueurs, hier, ils étaient dix sept (pros locaux) sur vingt et un à avoir rejoint le lieu de regroupement, en attendant l'arrivée, prévue en fin de journée, du quatuor Antar Yahia, Salim Arrache, Naseredine Kraouche et Rafik Saïfi. Le patron des Verts tablait sur leur présence avant le long voyage (dix heures qu'effectueront les Verts pour rallier Luanda). Et dans le cas d'un ou de plusieurs forfaits, le sélectionneur a répondu : « Nous avons prévu des solutions de rechange de dernière minute. Nous avons la possibilité de faire appel, avant le départ, à d'autres joueurs du championnat national. » C'est un scénario qui a peu de chance de se produire dans la mesure où les retardataires ont donné leur accord pour être du voyage. Une fois sur place, jeudi soir, les camarades de Yazid Mansouri effectueront une séance de décrassage avant de plonger dans les bras de Morphée. Hocine Saâdi, qui se trouve sur place depuis quelques jours, a pris toutes les dispositions, grâce à l'aide de notre représentation diplomatique, afin que les Verts soient placés dans les meilleures conditions. Bilal Dziri et ses partenaires s'entraîneront samedi et dimanche à l'heure du match (15 heures). Le sélectionneur a mis à profit ce rendez-vous avec les journalistes pour donner quelques repères sur ce qui reste à faire (matches et points) et aussi sur l'adversaire qu'il a supervisé, avec Lakhdar Belloumi, contre la Tunisie (1-4), le week-end dernier à Tunis. Il a mis l'accent sur l'état d'esprit qui doit animer les joueurs (esprit de corps, solidarité, sortir vainqueur des duels, jouer pour marquer des buts...) et d'autres choses que les Verts doivent accomplir pour ne pas rater le rendez-vous égyptien en 2006.