Le cycle des rencontres périodiques d'information, organisées par les laboratoires Pfizer d'Algérie au profit des médecins, se poursuit. Le rendez-vous, ayant réuni la semaine dernière des généralistes et spécialistes en cardiologie de Constantine, a été une opportunité pour présenter les résultats des études menées récemment sur les produits commercialisés par les laboratoires Pfizer en Algérie. Les invités ont eu droit à un exposé très intéressant présenté par le professeur Benabbas, spécialiste en cardiologie au service de médecine interne du Centre hospitalo-universitaire de Constantine dans lequel il s'étalera à travers un rappel historique sur l'évolution des découvertes et recherches scientifiques menées à travers des siècles pour lutter contre les différentes manifestations et complications de la hypertension. Les données épidémiologiques de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), présentées par le conférencier, reflètent une évolution en courbe croissante des cas liés aux conséquences de l'hypertension, notamment les insuffisances rénales et les maladies cardiovasculaires. Selon les chiffres communiqués par l'OMS, on prévoit déjà plus de 11 millions de cas pour l'année 2020, d'où la nécessité d'axer sur un époustouflant travail de sensibilisation et de prévention primaire, surtout que l'hypertension a été toujours liée à des facteurs de risque bien connus, à savoir le tabagisme, la sédentarité et les mauvaises habitudes alimentaires. Selon le professeur Benabbas, le rôle du médecin demeure primordial durant le diagnostic de la pathologie et l'orientation des malades prédisposés. Avant d'entamer un débat médical instructif, les représentants des laboratoires Pfizer en Algérie ont présenté une communication sur les nouvelles études menées durant l'année 2004 et qui ont conforté l'efficacité des molécules Amlor pour le traitement de l'hypertension artérielle et Tahor, un traitement qui réduit le taux de cholestérol dans le sang chez les cas atteints de dyslipidémie.