Pas moins de 54 636 véhicules neufs ont été mis en circulation sur le territoire national durant le second semestre 2004, soit plus du double des 25 725 nouvelles immatriculations du 1er semestre de la même année, relève un document de l'Office national des statistiques (ONS), repris par l'APS. Sur les 54 636 automobiles nouvellement immatriculées au 2e semestre, 39 913 (73%) sont des véhicules de tourisme. Au total, près de 80 000 véhicules neufs sont venus grossir le parc automobile national. Les marques françaises, au second semestre, occupent le haut du tableau avec 23 200 unités, suivies des japonaises (7300 unités), des sud-coréennes (4600) et, loin derrière, des modèles italiens et allemands. A fin 2004, note l'ONS, le parc automobile national s'élevait à 3 107 526 véhicules. Un parc qui devra sensiblement augmenter en 2005, « dépassant allégrement les 3 200 000 unités », prévoient les analystes. « Le chiffre serait probablement plus important si les pouvoirs publics n'autorisaient plus d'importation de véhicules de moins de 3 ans », ajoutent les mêmes analystes. Des sources dignes de foi évoquent l'imminence d'une telle mesure qui, si elle venait à être appliquée, ferait le bonheur des concessionnaires locaux. Le groupe Renault, se plaçant comme leader, a bouclé l'année 2004 avec 24 500 véhicules écoulés en Algérie dont 35% grâce au crédit automobile. La marque Peugeot reste également très prisée avec 21 000 exemplaires vendus. Les deux géants français comptabilisent, à eux seuls, 45 500 véhicules commercialisés en 2004 en Algérie, soit plus de 50% des voitures vendues, toutes marques confondues. Les parts de marché occupées par les asiatiques sont loin d'être insignifiantes. Pour ne citer que Hyundai Atos et la petite Maruti, les ventes ont été de 12 782. Toujours est-il que Français et Asiatiques se partagent le marché (70%) depuis pratiquement la libéralisation du secteur.