Si la plupart des équipes de l'élite ont repris, ou reprennent, le chemin des entraînements, il faut savoir que plus de la moitié d'entre elles se trouvent sans coach. Que ce soit le champion en titre, l'USM Alger, son dauphin, la JS Kabylie, le dauphin du dauphin, le MC Alger, Blida, le Mouloudia d'Oran, Tlemcen, le CS Constantine, Annaba, Batna.... reprennent le travail sous la houlette d'adjoint entraîneur, de manager, de préparateur physique, d'entraîneur de gardien de but... Bref une cacophonie qui n'existe que dans notre football. La plupart de ces formations sont à la recherche d'un entraîneur étranger. Sincèrement, pour quoi faire ? Dans la mesure où notre football n'a pas axé son travail sur la formation et la relève, l'on pourra ramener le meilleur entraîneur du monde, il est certain que ce sera l'échec. Ni Waseige, ni Chay, ni Coste, ni Reveli, ni Rabier... n'ont pu apporter une nouvelle touche à un football miné à la base. Or plusieurs présidents de club sont à la recherche de l'oiseau rare en gratifiant les observateurs de noms de coaches tout à fait bizarroïdes. L'essentiel est de faire atterrir sur l'aéroport cet entraîneur sur lequel on fera reposer la responsabilité de l'équipe, mais qui risque de claquer la porte au détour de quelques rencontres. Une fuite en avant de la part de ces dirigeants qui n'ont nullement le droit de blaguer sur le dos de notre football.