Depuis quelques temps le directeur de la pêche est très courtisé par les maraîchers d'Oulhaça. Qu'est ce que ce responsable a à voir avec l'agriculture ? Il parait qu'il a même beaucoup à y faire depuis qu'il s'est avéré qu'à l'âge adulte, les alevins de carpe royale, semés en 2002 dans le bassin d'irrigation de 100 m3 de Sidi Yekhlef Hadj, produisaient un excellent engrais. Les carottes de Sidi Yekhlef étaient plus précoces que celles des autres agriculteurs et elles étaient, en outre, de meilleures qualités. En effet l'eau d'irrigation qui passait par le bassin était enrichie par les déjections du cheptel de poissons dont chaque pièce atteignant 4 kg ! Malheureusement, une erreur dans l'alimentation, bien que la carpe soit une mange tout, a fait tuer tout un cheptel, soit cinq tonnes au total ! Depuis nombre de maraîchers dont l'intérêt a été éveillé, en demandent. Par ailleurs, un fils de la région ayant vécu en Syrie où l'aquaculture est répandue, leur a conseillé de demander, plutôt, après le tilapias que la carpe royale car ce poisson est plus résistant et se reproduit à un rythme plus soutenu. Aussi bizarrement que cela puisse paraître, la tentative de lancer l'aquaculture en milieu paysan n'est pas en train de bénéficier de l'intérêt des agriculteurs pour son apport à l'alimentation en milieu rural mais pour l'amélioration des rendements ; ce qui crée une nouvelle équation. L'aquaculture en vogue La carpe royale étant mise au service du maraîchage, ce dernier va devoir favoriser l'engouement pour l'aquaculture. Cette relation avait manqué lorsque dans cinq autres bassins où l'aquaculture avait été lancée en 2002 à titre expérimental et dont les poissons, faute de soutien technique aux agriculteurs, sont morts avant d'atteindre l'âge adulte. C'est qu'on lavait la récolte de carottes avant de la livrer aux collecteurs livreurs, dans les mêmes bassins. Les légumes lavés, laissaient dans l'eau leurs restes d'engrais, ce qui constituait un poison mortel pour les poissons. Par ailleurs, personne n'avait révélé les qualités alimentaires et gustatives du poisson qui grossissait chez Sidi Yekhlef. Personne n'a, même, songé à en consommer. C'est qu'ici, la mer est à quelques kilomètres et le port de Béni Saf, le plus grand d'Algérie par sa production, est à moins d'une quinzaine de kilomètres. Forcément, le poisson d'eau douce, d'une saveur inhabituelle, n'avait aucune chance d'améliorer l'ordinaire du paysan. C'est dire qu'à ce niveau, tout un travail reste à faire par les promoteurs de l'aquaculture. Le directeur de la pêche a promis d'intervenir. Saisie de 280 bouteilles d'alcool Agissant sur information, la PJ de la sûreté de wilaya de Aïn Témouchent a saisi 280 bouteilles d'alcool au domicile de DS, un homme de 24 ans, résidant à Haï Zitoun. L'intéressé est donné pour un petit trabendiste qui s'approvisionne d'alcool de contrebande cédé par les gros trabendistes de Maghnia. C'est son activité de revendeur qui lui a valu d'être dénoncé. Ce sont 151 bouteilles de mauvais whisky et 129 d'anisette qui ont été récupérées.