Entre le concessionnaire de la Sarl Sovac à Constantine, distributeur des véhicules de marque Volkswagen et un client ayant acquis une voiture de type Gol 1.9 SD, un contentieux semble se développer pour porter un sérieux préjudice à un citoyen qui attend toujours la « libération » de son véhicule. Technicien en mécanique diesel, ancien travailleur à la SNCF de Constantine, G. Abdelkhalek, exerçant actuellement pour son propre compte, décide d'acquérir un véhicule de marque Volkswagen pour l'exploiter comme taxi. « J'ai réceptionné le véhicule chez le représentant de la Sarl Sovac à Constantine le 10 mai dernier pour le montant de 87,6 millions de centimes », nous expliquera M. Abdelkhalek. Remarquant que quelque chose ne tournait pas rond dans le moteur de sa voiture, le client reviendra le lendemain voir le fournisseur. Un passage sous scanner ne révélera rien selon le chef d'atelier. « L'opération s'est déroulée sans ma présence, alors que j'étais sûr que le moteur présentait un dysfonctionnement », poursuit notre interlocuteur. Ce dernier, fort de plusieurs années d'expérience en tant que mécanicien diéséliste, nous explique techniquement qu'après une période d'essai la rotation du moteur est anormale et que le véhicule présente toujours des vibrations au volant en position de point mort ou en roulant à faible vitesse. Ces arguments ne semblaient guère convaincre le chef d'atelier du représentant de la prestigieuse marque. D'ailleurs, un second passage sous scanner le 20 juin dernier donnera toujours le même résultat. Selon G. Abdelkhalek, le scanner est plutôt conçu pour détecter les défauts d'électronique et non les pannes mécaniques ou le mauvais état des pièces en plastique. Comme dernier verdict, le client sera prié de conduire son véhicule qui demeure toujours sous garantie. « J'ai insisté à maintes reprises auprès du fournisseur en soupçonnant un problème au niveau de la pompe d'injection, or toutes mes doléances sont restées sans écho », rappelle Abdelkhalek. Le pire surviendra finalement le 30 juillet sur le chemin du retour de la ville de Béjaïa, à une vingtaine de kilomètres de Kherrata. « Une fumée s'est dégagée de la pompe d'injection du moteur. C'est là où j'ai conclu à un mauvais état de la pièce ou à un mauvais calage », remarque Abdelkhalek qui nous fait savoir que cette panne a fini par détériorer d'autres pièces du moteur. Après avoir ramené encore une fois sa voiture à l'atelier de Constantine, le concerné devra attendre plusieurs jours sans avoir une réponse convaincante à ses soucis. « On me fait toujours attendre prétextant la non-réception des pièces détachées qui demeurent disponibles chez tous les revendeurs. » Pour G. A., nombreux sont les clients qui ont connu des situations similaires et auxquels on demande d'aller chercher la pièce et de payer les prestations, alors que le service après-vente est garanti. Malgré toutes les correspondances adressées au représentant de la marque Volkswagen à Alger restées lettre morte, G. A. est toujours privé de son gagne-pain, lui qui ne demande qu'à être rétabli dans ses droits.