Les services agricoles de la wilaya de Batna ont, durant cet été, entrepris une série de journées d'étude auxquelles ont participé tous les opérateurs économiques et financiers de la wilaya. Selon le directeur de wilaya, Lamine Grabsi : « Ces journées d'étude nous ont permis de mesurer l'impact de la dynamique de développement depuis la mise en place en 2000 du plan national de développement. » Le bilan d'activité des services agricoles aura déterminé des carences organisationnelles, notamment dans les filières lait, céréales et arboriculture qui, il faut le souligner, se sont taillé la part du lion dans le cadre du soutien de l'Etat, à travers le FNRDA. « Dans cette campagne, nous allons renforcer notre intervention par une présence accrue sur le terrain pour redynamiser les opérateurs par le biais des agents communaux de développement », affirme le DSA, qui ajoutera qu'« orientation, sensibilisation, vulgarisation seront les principaux objectifs de l'administration qui est, dans le cadre de l'économie de marché, chargée d'accompagner l'opérateur agricole pour la mise à niveau de son exploitation ». Dans un autre contexte, le programme d'emploi de jeunes universitaires a été débattu, et il en ressort, selon Grabsi, que le dispositif du crédit leasing par la Salem de la CRMA, bute sur des carences en aval : incohérence entre le créneau choisi et la zone d'intervention, la non-fiabilité du projet d'où l'incapacité de remboursement. Des mesures de redressement seront arrêtées avec des bénéficiaires. Enfin, le thème qui aura retenu l'attention demeure le financement. Selon Grabsi, la DSA envisage à travers son encadrement et la Caisse agricole de Batna d'entamer des journées d'information à grande échelle, car le bilan 2000-2004 démontre que la participation des banques publiques accuse un taux très réduit, même pour le crédit complémentaire au soutien de l'Etat. Plusieurs explications sont avancées. Selon un fellah, l'une des raisons principales pour la contraction de prêts demeure la garantie « impossible eu égard à la nature juridique des terres arch ». Donc, la primauté de solution est d'ordre foncier.