Au lendemain de la rentrée des classes, prévue le 10 septembre prochain, selon un préavis adressé, hier, au directeur de l'éducation, plusieurs enseignantes (une quinzaine), du Collège d'enseignement moyen Djillali Liabès, observeront un arrêt de travail de 2 heures. Cette action de protestation tend, selon les signataires du prévis de grève, « à délimiter les responsabilités de chacun » dans le conflit qui les oppose au directeur de l'établissement et ce depuis le mois de juin dernier. Pour rappel, ce dernier (souffrant de troubles psychologiques avérés) selon ces collègues, n'avait pas manqué d'« injurier », à l'intérieur même de l'établissement « éducatif », plusieurs enseignantes, sous les regards perplexes de nombre de témoins ayant assisté à la scène. Offusquées, elles ont, non seulement, saisi le directeur de l'éducation au sujet des propos « dégradants » tenus par cette personne mais ont aussi porté l'affaire devant la justice. Depuis, aucune mesure n'a été prise « ne serait-ce que pour atténuer la tension et nous permettre d'exercer dans un climat serein », affirment-elles.