La bande composée de 6 malfaiteurs motorisés qui écumait différents quartiers de Annaba a été finalement appréhendée. Utilisant des voitures volées de jour comme de nuit, les 6 malfrats dont un immigré n'hésitaient pas à agresser et racketter leurs victimes. Aveuglées par le gaz lacrymogène et menacées de mort au cas où elles ne s'exécutaient pas, ces dernières n'avaient d'autre choix que de se laisser dépouiller. Les quartiers huppés tels Gassiot, Beauséjour, Sainte-Thérèse, Plaisance... étaient leur terrain de chasse privilégié. Dans la nuit du 14 au 15 août 2005 à Gassiot, ces mêmes malfaiteurs avaient tenté de tuer un jeune homme pour le déposséder de sa voiture et de son portable. « Tues-le, tues-le », avait crié l'un de ces malfrats à son complice qui poursuivait sa victime avec une épée. C'est cette même arme que les policiers ont découverte. Elle était dissimulée avec d'autres sabres et des couteaux de boucher dans le véhicule dans lequel avaient pris place 4 des malfrats ce lundi 26 septembre vers 3 h du matin. Ils s'étaient préparés pour une opération de rackets, vols et agressions dans le centre-ville de Annaba. Ils furent surpris en flagrant délit sur la place Georges Isaac. Leur victime était un gardien de voiture. Ses appels au secours avaient alerté une des 12 brigades de police mises en place pour la lutte contre le crime et le banditisme. A la sommation des policiers, les 4 dangereux criminels tentèrent de fuir au moyen du véhicule volé. Même la présence au milieu de leur route d'un agent de police en tenue de service ne les a pas dissuadés. Pire, ils foncèrent sur lui avec l'intention de le faucher. L'alerte rapidement donnée à la brigade de répression du banditisme, s'ensuivra une course-poursuite jusqu'à Sidi Salem. C'est dans cette cité de la banlieue de Annaba qu'ils furent arrêtés non sans avoir tenté de résister à la force publique. Présentés devant le procureur de la République, ils ont été placés sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs, détention d'armes blanches et tentative d'homicide volontaire sur la personne d'un représentant de la loi dans l'exercice de ses fonctions. Préalablement, les quatre criminels ne s'étaient pas fait prier pour dénoncer leurs deux autres comparses tout aussi dangereux, également arrêtés. Quant à l'officier de police gravement blessé par les 4 truands, il a été admis pour des soins intensifs au service des urgences du centre hospitalo-universitaire de Annaba.