Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou, est attendu le 8 octobre à Alger. Sa seconde visite en Algérie, en l'espace de quelques jours, s'inscrit dans le cadre de la mission que lui a confiée le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. En septembre dernier, le premier magistrat du pays avait saisi l'opportunité de la présence à Alger du patron du football africain, de l'entraîneur français Michel Hidalgo, présents aux côtés du président de la FAF, Mohamed Raouraoua, et du président du SNFPA et de l'Union des footballeurs africains, Mourad Mazar, lors de la remise d'une distinction au chef de l'Etat, pour demander aux deux hôtes de l'Algérie de lui soumettre des propositions les plus indiquées pour le redressement du football algérien. En début de semaine, Issa Hayatou et Michel Hidalgo seront dans nos murs pour entreprendre une série de contacts avec différents acteurs et partenaires du football national. Ils feront un large tour d'horizon sur la situation actuelle du football et préconiseront des solutions. La démarche du président, faire appel à des observateurs étrangers pour élaborer un diagnostic sur le football algérien, témoigne de la complexité de la question, dans la mesure où elle signifie qu'il ne sait pas qui croire entre la tutelle (MJS) et la fédération de football. Il est vrai que les deux camps ont une vision totalement différente des raisons du déclin du sport roi et surtout des solutions devant lui permettre de relever la tête. Gageons d'avance que les options qui seront soumises par les deux personnalités appelées au chevet de notre football seront proches de celles de la fédération. Ce regard neutre peut contribuer (grandement) à voir plus clair et ainsi éviter les errements qui ne manqueront pas de survenir lorsque la voie de l'aventure est privilégiée au détriment de la logique et du bon sens.