Finalement, les joueurs nahdistes sont revenus à de meilleurs sentiments, après le mouvement de grève amorcé suite à l'échec de la revendication de leurs dûs (deux mois de salaire, selon le président Kheddis. Réaction qui a provoqué la réunion avec leurs dirigeants promettant la régularisation de leurs dûs dès la prochaine rentrée des subventions. Avec une intersaison tumultueuse marquée par le départ du coach Biskri, des joueurs Yacef, Laïfaoui, Bendebka, un modeste recrutement (Mellouli, retour de Ferhati), Hussein Dey appréhendait l'entame du nouvel exercice que le NAHD entonna avec deux défaites consécutives (CSC-JSK). Puis, sous la houlette du duo Guenoun-Boudjarane, l'équipe réagit et retrouve le sourire (PAC-CAB-USMAn) malgré son statut de SDF, dont les aléas la privent des moyens de préparation et de récupération adéquats (changement de domiciliation, difficultés d'obtenir des créneaux favorables). Et pour comble de malheur, le NAHD est secoué par une crise financière profonde qui sape le moral des joueurs que les dirigeants tentent de rassurer en ce début de Ramadhan pour lequel les deux mois de salaire (août-septembre) seront les bienvenus. En résumé, sur fond de crise (qui affecte bon nombre de clubs) tout Hussein Dey appréhende logiquement ses répercussions néfastes même si l'équipe, revigorée par l'apport de ses prometteurs jeunes (Ouznadji, Hafid, Attafen, Allag, Kheddis) fait preuve de sacrifice et de bonne volonté en s'acquittant de son devoir sur le terrain. Maintenant, c'est aux dirigeants de la récompenser en régularisant ses joueurs compréhensifs et patients. Avec tous les moyens mis à sa disposition, le NAHD est capable de déjouer les pronostics, de jouer les trouble-fête avec son effectif actuel homogénéisé et stabilisé sous la conduite des entraîneurs Guenoun et Boudjarane prêts à relever le défi.