Absence des autorités sportives aux Gants d'or africains La remise des Gants d'or africains qui a eu lieu samedi dernier a été boycottée par l'ensemble des autorités sportives. Ni le ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, ni le président du COA, Mustapha Berraf, ni le président de la Confédération africaine de boxe, docteur Bessalem Abdellah, ni les DJS d'Alger et de Boumerdès n'étaient présents à la salle de conférences de l'APC de Sidi M'hamed. Même le président de la Fédération algérienne de boxe, docteur Soltani, se trouvant seul, s'est éclipsé au bout de quelques minutes. Alors quel sens donner à cette cérémonie qui a été boudée par les dirigeants du mouvement sportif national. Toutefois, la mise a été sauvée par la présence du ministre de la Solidarité, Djamel Ould Abbas, qui a tenu à rappeler à Loucif Hamani le rôle qu'a joué sa mère toujours présente lors de ses combats. Nacéra Benali répond à Oriana Fallaci Notre consœur et correspondante à Rome Nacéra Benali a trouvé le temps et l'énergie nécessaires par écrire un ouvrage dans lequel elle répond à Oriana Fallaci, auteur italienne connue pour ses opinions racistes et islamophobes. Nacéra Benali est très critique à l'égard des médias et des politiques italiens qui participent à alimenter le sentiment anti-arabe et antimusulman au sein de l'opinion publique. Ecrit en italien, le livre de Nacéra Benali préfacé par l'archevêque d'Alger, Monseigneur Tessier, sera sur les étales des librairies de Rome vers la mi-octobre. En attendant, vivement la traduction en langue française. Antar Cherbal retrouve le sourire Abdelmadjid Cherbal, directeur général du quotidien El Moudjahid, retrouve sa bonne humeur. Antar a subi avec succès une délicate intervention à cœur ouvert à l'hôpital Georges Pompidou à Paris. Transféré la semaine dernière dans un autre service hospitalier, il entame dès ce lundi une période de rééducation. De sa chambre où il a reçu ses anciens amis du journal, il relate avec détail son aventure médicale qui fut un succès. « Je ne sais pas ce que les chirurgiens ont vu dans mon cœur », dit-il avec son légendaire humour. Il promet de faire une enquête... Peine perdue, Antar. Tes amis savent ce qu'il y a dans ce cœur qui renaît à la vie. Avant de reprendre les revues du plus vieux quotidien d'Algérie, Antar se promet une convalescence quelque part dans une oasis saharienne. Le directeur du CEM Ras Bouira sanctionné Le directeur du CEM de Ras Bouira, à 2 km à l'est de la ville, est passé mercredi dernier devant le conseil de discipline. Convaincu d'avoir gonflé les notes d'une dizaine d'élèves afin d'assurer leur passage en première année au lycée, le conseil l'a sanctionné en décidant de le muter dans un autre établissement. Selon notre source, le « coupable » de fraude a écopé de trois blâmes dans le passé pour le même motif. C'est le proviseur du lycée Abderrahmane Mira qui a découvert le pot aux roses, puisque c'est son établissement qui a accueilli à la rentrée scolaire la dizaine d'élèves pistonnés.Pour en savoir plus sur cette affaire, nous avons essayé de contacter les responsables de la direction de l'éducation : aucun d'eux n'a répondu à notre coup de fil, sous prétexte que le directeur était « occupé et le secrétaire général et le chef de service sortis ». Quel sort sera réservé aux dix pistonnés ? Ainsi se demande notre source, vont-ils poursuivre leurs études au lycée, être rétrogradés ou exclus.