Parallèlement à leur participation à la célébration de la Journée mondiale de l'alimentation et celle de la femme rurale, plusieurs femmes étaient venues s'informer sur les perspectives offertes par l'Association promotion et intégration de la femme rurale (Apifr). Elles ont suivi des interventions sur l'intégration de la femme dans la structuration rurale (encadrement, coopératives, animation) et dans les actions localisées (PPDR, microcrédits Angem, financement CNAC). Selon Mme Briki, présidente de l'Apifr, ces deux démarches d'incitation à l'évolution du monde rural devraient aboutir à des changements très positifs dans le comportement et la vie des femmes en milieu rural. Des participantes à cette réunion ont précisé : « Nous avons à peine les moyens de perpétuer notre condition de vie. » Il y a celles qui ont affirmé ne pas disposer des moyens nécessaires pour pérenniser la production vivrière qu'elles exploitent. D'autres ont estimé que leur pauvreté alimentaire est aggravée par la pénurie des moyens dans le domaine de la santé, de l'éducation et des services. Les unes comme les autres ont estimé que les investissements et les services dans le cadre du FNDRA, PPDR et autres programmes initiés par l'Etat au titre d'aide au monde rural sont très inégalement répartis et profitent principalement aux villes et aux couches sociales aisées.