C'est un véritable SOS qu'a lancé la semaine dernière un membre de l'APC d'Akfadou au sujet du sort qui est réservé au massif forestier de la région. Une moyenne de 50 arbres seraient ainsi abattus tous les jours par des bûcherons clandestins, avait affirmé le même élu lors d'une émission de la radio Soummam. Ceux-ci, profitant du peu de moyens humains et matériels dont disposent les gardes forestiers, sont en train de carrément constituer une filière puisque le bois coupé est commercialisé en dehors de la wilaya notamment dans la région des Hauts-Plateaux, affirme-t-on encore. Des citoyens de la région font, par ailleurs, état du transfert du bois coupé via des moyens de transport que l'on ne soupçonne pas, à l'image des camions... frigorifiques.A noter que la forêt d'Akfadou, qui chevauche entre les deux wilayas de Béjaïa et de Tizi Ouzou, représente l'un des espaces forestiers les plus riches du pays. Au demeurant, sa promotion en parc national protégé est sérieusement envisagée par les autorités. Un dossier portant la proposition a été déposé par la direction générale des forêts auprès du ministère de l'Environnement.