L'artiste Djamel Hamouda, connu du grand public et des amoureux des planches, comme comédien, mais aussi comme metteur en scène, ne semble pas faire bon ménage avec le TRA qui l'a apprivoisé et pour lequel il a sacrifié l'essentiel de sa vie professionnelle. Dirigeant le département artistique depuis sa réintégration après avoir quitté la direction de la maison de la culture Mohamed Boudiaf, il est invité à débarrasser le poste pour occuper celui de conseiller. L'artiste ne s'explique pas cette mise en «voie de garage» d'autant plus que la décision est intervenue au moment où l'artiste «subissait une intervention chirurgicale dans une clinique privée et qu'aucun conflit apparent n'expliquait». C'est avec le sentiment d'être victime de l'ingratitude que l'artiste appréhende «une responsabilité de fin de carrière qui ne sied pas à sa vocation et son itinéraire». Djamel Hamouda n'est plus à présenter au public. Sa vie artistique est dense au théâtre comme au cinéma et à la télévision, ayant évolué dans quelque 16 pièces et 38 productions TV cinéma, entre feuilletons et films. Djamel Hamouda est auteur de 22 pièces de théâtres, dont on peut citer «Djamila» «Ma Yebka fel oued ghir hdjarou», le fameux «Khabat kraou» qui a franchi la barre des 800 représentations. Entre autres travaux, «Mebni lil medjhoul» et «Hayat mouadjala» pièce au cours de laquelle le talentueux Tawfik Mimiche a tiré sa révérence. L'artiste dit avoir beaucoup de projets dont «Bl Bahar ou Martou oua Es Soltane oua Deraitou».