A trois jours de l'assemblée générale ordinaire (AGO) de la Fédération algérienne de cyclisme (FAC), rien ne va plus. Bien que la pétition signée par les deux tiers des membres de l'AG en avril dernier pour le retrait de confiance du président Rachid Fezouine fût déjouée par le MJS, la crise ne s'est nullement dissipée. Sauf que la décision de la FAC de se retirer de l'instance internationale (UCI) a été la goutte qui a fait déborder le vase. La démission officielle du premier vice-président, Youcef Amrouche, est la parfaite illustration de l'enlisement sans précédent de la FAC. Contesté par ses membres et par les clubs, Rachid Fezouine a réussi à casser la petite reine, pour reprendre les déclarations de Abderrahmane Miraoui (président de la section de l'OCA), et autres signataires. Miraoui a fait l'objet d'une suspension pour avoir demandé la tenue de l'AGE. Autant dire que la gestion de Fezouine qui n'est pas reconnue par l'UCI, a fini par provoquer la grande colère au sein de la famille du cyclisme algérien. Certains membres qui gardent l'anonymat par peur de représailles affirment «que Fezouine, sans l'approbation des membres l'AG, vient de détruire un siècle de présence du cyclisme algérien aux grandes manifestations internationales. A cause de la décision de Fezouine qui lui a été dictée, la notoriété de notre discipline a été anéantie». En effet, à l'occasion de l'AGO, prévue ce jeudi 23 septembre, les membres de l'AG demandent un arbitrage neutre avec la présence d'un représentant de la DRAG (ministère de l'Intérieur), et un vote à bulletins secrets.