Un long chemin attend les clubs professionnels qui se préparent à aborder une nouvelle étape de leur existence. Dans sa lettre adressée aux clubs à l'ouverture de la saison, le président de la Fédération, Mohamed Raouraoua, leur a indiqué «après cette saison transitoire, la fédération ne délivrera la licence de club professionnel, pour la future saison 2011/2012, qu'aux clubs qui auront entièrement satisfait aux textes réglementaires, notamment au cahier des charges inhérent au professionnalisme, et ce, après accord de la FIFA et de la CAF sur chaque dossier présenté». Selon des sources fédérales, le cahier des charges actuel sera enrichi dans les prochaines semaines. De nouveaux articles viendront compléter le document sur lequel se sont basés les clubs pour acquérir le statut professionnel. Les dispositions que la fédération proposera nécessiteront plus de moyens, d'efforts et d'engagement de la part des clubs. Dans un an, chaque club professionnel devra obtenir un quitus, par rapport à ce qui sera intégré dans le cahier des charges pour aspirer à poursuivre l'aventure. Les clubs disposent donc d'une année pour se préparer à réunir toutes les conditions qui leur permettront d'obtenir le feu vert pour continuer d'animer en Ligue 1 et Ligue 2.Cette semaine, la Confédération africaine de football (CAF) a nommé Mohamed Raouraoua à la tête de la commission d'attribution de la licence professionnelle pour le continent africain. Membre du comité exécutif de la CAF depuis 2004 et de la commission du statut du joueur à la FIFA, la CAF a estimé qu'il était l'homme indiqué pour cette commission nouvellement créée. Pour rappel, les clubs candidats au statut professionnel formulent une demande d'acquisition de ce statut à l'association nationale (FAF) qui se chargera de transmettre le dossier de demande à la CAF qui, à son tour, l'étudiera, donnera son avis et le transmettra à la FIFA pour la décision finale. A partir de la saison prochaine, nos clubs doivent satisfaire à au moins 90% des conditions du cahier des charges pour garantir leur présence dans le championnat professionnel. 2011-2012.Par ailleurs, des textes sont en préparation en ce qui concerne l'ouverture du capital des clubs professionnels aux investisseurs et potentiels candidats à une prise de parts dans les clubs. De nombreux clubs pros font l'objet de vives contestations de la part de candidats qui cherchent à acheter des actions, mais se heurtent au refus des hommes en place. Les exemples des clubs pros où les mêmes dirigeants en poste depuis des années ont été reconduits avec un faible capital et avec le même entourage inquiètent ceux qui veulent la réussite du projet professionnel. Les semaines à venir apporteront leur lot de surprises.