La Confédération africaine de football (CAF) étudiera dans les prochains jours les dossiers des clubs africains qui aspirent à la licence Pro. Pratiquement, tous les clubs algériens des Ligues 1 et 2 qui ont adopté le statut professionnel en début de saison sont concernés directement par cette opération. Pour rappel, la FIFA et la CAF avaient fixé l'année 2011 comme dernier délai pour l'adoption du statut de club professionnel afin de permettre aux clubs du continent de participer aux compétitions internationales. Les clubs algériens se sont conformés à la plupart des chapitres contenus dans le cahier des charges. Mais pas tous. Et c'est à partir de là que cela va se compliquer pour eux d'obtenir la licence Pro CAF. En effet, pour l'instant, ils n'ont pas encore rempli une contrainte majeure à savoir la mise en place d'un centre de formation. Au niveau des clubs algériens, ce dossier reste un projet en raison des obstacles bureaucratiques qui entravent sa mise en œuvre. Ils (les clubs) n'ont pas encore récupéré les actes de propriété des terrains (2 hectares) promis par les pouvoirs publics. Faute de ce sésame, les clubs algériens n'ont pas la possibilité de mettre en place les centres de formation. Ce chapitre (centre de formation) est une condition sine qua non pour la délivrance de la licence Pro. Le seul club algérien qui remplit cette condition est le Paradou AC (Ligue 2) qui dispose d'un centre de formation qui fonctionne. Les clubs algériens patienteront encore avant de récupérer la licence Pro CAF.