1740. Première apparition dans la wilaya de Skikda. A cette période, il vivait également dans les forêts de l'Edough, mont qui surplombe la wilaya de Annaba. 1960. La population de cerfs de Barbarie est estimée à 200 sujets répartis entre les forêts du nord et de l'est de l'Algérie dont une dizaine seulement en Tunisie. 1969. Cette situation conduit l'Union mondiale pour la nature (UMPN) à le classer dans le tableau C de la Convention africaine de 1969 qui stipule que celui-ci «ne peut être chassé ou capturé que sur autorisation de la plus haute autorité compétente, et ce, dans l'intérêt national ou dans un but scientifique». 1998. Des observations notent qu'il aurait réapparu à Skikda, lorsque des braconniers de la région d'Essebt (Azzaba) ont abattu l'animal qui tentait de fuir d'autres braconniers de la wilaya de Guelma. Mais cela ne confirme en aucun cas son existence dans la wilaya de Skikda à cette époque, dès lors qu'un seul individu ne représente pas une population ; il aurait très bien pu s'échapper d'une autre wilaya. 2006. Projet de réintroduction du cerf de Barbarie à Skikda. Septembre,période du brame C'est par un long cri rauque et saisissant, appelé brame, que les cerfs mâles se situent – géographiquement et hiérarchiquement – les uns par rapport aux autres et intimident leurs rivaux, voire les invitent au combat. Cette période marque l'entrée dans la période de rut : le brame se déclenche chez le mâle en présence des femelles et à cause d'une poussée de testostérone. Le brame commence fin juillet et se termine fin septembre. En février, quand les bois qui surmontent sa tête tomberont, le cerf restera caché dans le maquis et la forêt. En juin, il formera de petites hardes de biches et de faons, de 2 à 6 bêtes, qui se disperseront l'année d'après en juillet, et se recomposeront en hardes plus grandes après la période du brame.