La campagne nationale de vaccination contre la grippe saisonnière débutera la semaine prochaine dans les établissements de santé. 2,1 millions de doses de vaccin sont importées, dont 160 flacons pédiatriques. Contrairement à l'année dernière, ce vaccin sera dispensé en pharmacie en mono doses. La vaccination concernera les personnes âgées de 65 ans et plus, les personnes souffrant de maladies chroniques, les femmes enceintes et les enfants. Elle sera gratuite pour cette catégorie de la population. Pour la saison 2010/2011, le vaccin antigrippal a été élaboré afin d'apporter une protection contre les trois souches de virus grippaux les plus susceptibles de circuler dont le virus de la grippe A(H1N1). Selon les spécialistes, la vaccination contre la grippe saisonnière doit être renouvelée annuellement pour être efficace et limiter la transmission interhumaine. Les pèlerins figurent aussi, selon les praticiens, parmi la population à risque qui nécessite la vaccination. Les spécialistes précisent que la vaccination doit se faire entre la mi-octobre et la mi-novembre et être renouvelée chaque année, car le vaccin antigrippal est modifié chaque année sur la base de prévisions épidémiologiques. «Les complications et la mortalité par grippe s'observent principalement chez les sujets très jeunes et les âgés, surtout s'ils sont atteints d'une maladie chronique. 90% de l'ensemble des décès par grippe s'observent chez les plus de 75 ans», a-t-on souligné, en indiquant que toutes les études font apparaître une grande efficacité clinique en termes de prévention secondaire. «Le vaccin diminue la sévérité et la durée de la maladie et induit une réduction significative des complications et des hospitalisations de l'ordre de 70% chez les personnes âgées», relève-t-on. Pour rappel, la grippe saisonnière fait 500 000 morts dans le monde chaque année. Par ailleurs, le ministère de la Santé rassure que tous les vaccins du programme élargi de vaccination sont disponibles en quantité suffisantes au niveau de l'Institut Pasteur d'Algérie. «Les centres de santé disposent actuellement de quantités suffisantes pour couvrir l'ensemble de la demande et des inspections sont dépêchées au niveau de ces centres», signale la cellule de communication au ministère de la Santé.