Le Circuit international féminin d'Alger 2010, organisé par la Fédération algérienne de tennis (FAT), qui tient l'affiche depuis le 22 septembre dernier pour prendre fin dimanche prochain, s'est avéré difficile pour les tenniswomen algériennes, aussi bien en simple qu'en double. Des huit joueuses engagées dans les trois tournois du circuit, seules trois d'entre elles ont pu passer au second tour du tableau final. Il s'agit de Sanaâ Benkaddour (une fois), Assia Halo (2) et Fatma Zohra Bouabdallah (3). Hélas pour elles, le second tour devait mettre fin à leurs espoirs d'aller plus loin. Toutefois, Halo et Bouabdallah n'ont pas tout perdu dans ce qui était pour elles une aventure à l'issue des plus incertaines. En effet, les deux meilleures joueuses d'Algérie ont marqué des points qui sont pris en compte dans l'élaboration du classement mondial de la WTA (Women Tennis Association). La championne d'Algérie en titre, Assia Halo, en a marqué deux alors qu'il en faut trois pour accéder au classement. Elle avait l'occasion de remplir cette condition, mercredi dernier, mais elle a été battue par l'Autrichienne Pia Konig (6-2 6-4). Halo devra donc attendre une autre opportunité. Par contre, et c'est heureux pour elle, Fatma-Zohra Bouabdallah a eu plus de chance. Elle a obtenu ce fameux point en s'imposant nettement à une compatriote, Doria Khetib (6-0 6-0). Ce faisant, Fatma-Zohra a atteint le premier objectif qu'elle s'était fixé : entrer dans le classement mondial. Ce sera chose faite dans les prochains jours, après homologation des résultats par la WTA. Deux joueuses seulement qui gagnent des points sur huit en course, le jeu (organiser un circuit international) en valait-il la chandelle ? Sans hésitation aucune, nous répondrons par l'affirmative. La FAT se devait absolument de revenir sur le circuit mondial après une interruption de quelques années pour les tragiques raisons que tout le monde sait. Un circuit difficile pour nos joueuses, certes, mais tellement utile pour d'autres considérations...