L'aéroport Rabah Bitat est une infrastructure qui s'avère inadaptée pour absorber le flux de 3 000 pèlerins originaires des wilayas limitrophes. Nous sommes très satisfaits de l'accueil que nous ont réservés particulièrement les éléments de la Protection civile à l'aéroport Rabah Bitat. Nous sommes très heureux de revoir notre pays et les nôtres, après avoir accompli le pèlerinage dans les Lieux-Saints de l'islam.» Telle est l'impression unanime du premier groupe de 400 hadjis de retour avant-hier en fin d'après-midi à bord de deux avions à l'aéroport international Rabah Bitat de Annaba. Ce sont en tout 12 vols de Boeing 767, d'une capacité de 253 places chacun, qui sont programmés pour assurer le retour des hadjis du 27 novembre au 4 décembre. Quotidiennement, l'aérogare et ses abords ne désemplissent pas de parents et autres accompagnateurs, très impatients de «revoir» et d'accueillir les leurs. L'intervention des 57 éléments de la Protection civile de Annaba dont 2 médecins et 4 officiers ayant à leur disposition 5 ambulances médicalisées et un camion d'incendie, a été remarquable. Pour l'accueil, ce sont 4 agents femmes qui ont été désignées pour assister les hadjis dès leur descente de l'avion. Même les bagages des vieilles personnes qui forment la majorité des hadjis ont été pris en charge par les éléments de la Protection civile. «Que Dieu les bénisse. Après un accueil avec des roses, les agents de la Protection civile nous ont assistés, bagages en chariots, jusqu'au parking. Nos accompagnateurs ont eu droit à une bouteille d'eau minérale et les petits enfants à des gâteaux», ont-ils tenu à témoigner. Avec une fréquence moyenne de deux vols par jour, 3000 pèlerins, originaires de Annaba, Guelma, Souk Ahras et El Tarf, devront transiter par cet aéroport qui se transforme, en pareille circonstance, en véritable ruche dans une infrastructure, depuis longtemps dépassée. L'action des éléments de la Protection civile a vraisemblablement fait de l'ombre aux agents et cadres d'Air Algérie, à ceux de l'EGSA et les services de santé et à la police des frontières, qui, tous, ont affiché une difficulté à canaliser tout ce monde.