- Débordements de la Seine : Paris menacée par la montée des eaux Après les importantes chutes de neige qui ont déferlé sur elle durant deux semaines, la capitale française, entraînant une montée des eaux de la Seine, la plus importante depuis 10 ans, a vu d'importants débordements des berges du fleuve. La Seine a atteint lundi 4 mètres au niveau du pont d'Austerlitz, à l'est de la capitale. C'est deux fois le seuil d'alerte, estiment les services d'hydrométrie. Le trafic des péniches de plus de 105 m a été interrompu du fait d'une hauteur insuffisante sous les ponts de la capitale. Plusieurs voies sur les berges de Paris ont été submergées, notamment au niveau du quai de Bercy, et ont fortement perturbé la circulation. De nombreux experts s'attendent à une redite des inondations de 1910 dans les prochaines années. Elles toucheraient 500 000 personnes et pourraient coûter jusqu'à 12 milliards d'euros de préjudice à la France. - Espagne : 515 ans de prison pour deux membres de l'ETA Deux membres de l'organisation indépendantiste basque armée (ETA) ont été condamnés à 515 ans de prison chacun pour l'explosion en mai 2008 d'une fourgonnette piégée, qui avait tué un garde civil espagnol. Dans la pratique, toutefois, les peines de prison effectives sont limitées à 40 ans en Espagne pour les crimes «à caractère terroriste». Le 14 mai 2008, un commando de l'ETA avait fait exploser une fourgonnette piégée en pleine nuit devant la caserne de la garde civile de Legutiano au Pays basque (nord). Considérée comme une organisation terroriste par l'Union européenne, l'ETA est tenue pour responsable de la mort de 829 personnes en plus de 40 ans de violences pour l'indépendance du Pays basque. - Siemens : Un ancien dirigeant jugé pour corruption Un ancien responsable du groupe allemand Siemens va être jugé à partir de janvier 2011 pour fraude fiscale et manquement à ses obligations de vigilance, dans le cadre d'un vaste scandale de corruption, a annoncé hier le tribunal de grande instance de Munich (sud). Thomas Ganswindt, ancien membre du directoire, est aussi soupçonné de complicité de corruption d'une autorité publique étrangère, mais cette accusation doit faire l'objet d'une procédure séparée. Fin janvier, Siemens avait porté plainte au civil contre deux anciens cadres qui refusent de payer des dédommagements après avoir été impliqués dans un vaste scandale de corruption. Ainsi, le groupe réclame 5 millions d'euros à son ancien directeur des activités de télécommunication, Thomas Ganswindt. Siemens avait aussi attaqué son ancien directeur financier, Heinz-Joachim Neubürger, dont il veut obtenir 15 millions d'euros. Siemens reproche à son ancienne direction d'avoir fermé les yeux sur un système de caisses noires d'un montant total évalué à 1,3 milliard d'euros. Ces fonds occultes servaient à verser des pots-de-vin pour remporter de grands contrats internationaux. L'entreprise elle-même a été lourdement condamnée par la justice allemande.